Identification «quasi formelle» Disparus des Deux-Sèvres: le procureur confirme le décès du couple

ATS

7.3.2023 - 18:06

Les deux corps retrouvés en fin de semaine en Charente-Maritime sont bien ceux de Leslie Hoorelbeke et Kevin Trompat, disparus il y a trois mois dans les Deux-Sèvres. L'autopsie des corps a permis leur identification «quasi formelle» grâce à la présence de tatouages.

Les gendarmes ont retrouvé ce week-end les corps des deux jeunes disparus, non loin du domicile d'un suspect (image d'illustration).
Les gendarmes ont retrouvé ce week-end les corps des deux jeunes disparus, non loin du domicile d'un suspect (image d'illustration).
ATS

Keystone-SDA

Les deux victimes ont probablement été tuées par des coups portés «avec un objet contondant», a indiqué mardi le procureur de la République à Poitiers, Cyril Lacombe lors d'une conférence de presse.

Après trois mois d'enquête sur la mystérieuse disparition du couple dans la nuit du 25 au 26 novembre à Prahecq, un village de 2000 habitants proche de Niort (ouest), trois hommes ont été mis en examen et écroués la semaine dernière, dont deux pour assassinats.

Le magistrat n'a pas précisé les «motivations du passage à l'acte», estimant qu'elles «restent à confirmer», entre «déception sentimentale» et/ou dette financière.

Le corps de Kevin Trompat, 21 ans, a été exhumé vendredi dans un champ en bordure d'un chemin à Puyravault, une commune où des affaires du couple avaient été retrouvées en décembre dans un conteneur de recyclage de vêtements, à proximité du domicile de l'un des suspects. Celui de Leslie Hoorelbeke, 22 ans, a été exhumé samedi dans un bosquet de la commune voisine de Virson.

Un ami qui devait héberger le couple la nuit des faits à Prahecq a été interpellé en Vendée mardi dernier. Cet homme de 22 ans a été mis en examen pour enlèvement et séquestration.

Deux autres hommes, âgés de 22 et 23 ans, ont été placés en garde à vue dans un second temps la semaine dernière. Ils ont été mis en examen pour assassinats, enlèvement et séquestration, et modification d'une scène de crime. Ces chefs de mise en examen pourront évoluer durant l'instruction, a précisé le procureur.