ZürichDix ans de prison pour avoir tué un homme avec une massue
hael, ats
15.12.2023 - 19:20
Un Iranien de 39 ans a été condamné vendredi par le tribunal de district de Zurich à dix ans et 20 jours de prison pour meurtre. Il avait violemment frappé un homme de 58 ans à qui il reprochait de rouler un joint trop lentement. Le quinquagénaire est décédé six jours plus tard à l'hôpital.
hael, ats
15.12.2023, 19:20
ATS
Le tribunal de district de Zurich a aussi ordonné que l'accusé soit expulsé du territoire suisse pendant douze ans. Pendant sa détention, le prévenu doit suivre une thérapie ambulatoire. Le jugement n'est pas encore entré en force et peut faire l'objet d'un recours devant la Cour suprême du canton de Zurich.
Les faits remontent au 3 mars 2022. Une altercation a eu lieu entre le prévenu et la victime, un homme de 58 ans. Selon le Ministère public, l'accusé l'a attaqué parce qu'il roulait un joint trop lentement. Il l'a frappé à la tête et au torse avec une massue en bois et avec ses poings, puis avec des coups de pied. Le quinquagénaire est mort six jours plus tard à l'hôpital d'une hémorragie cérébrale.
Réaction excessive
Pour la défense, le prévenu a été agressé et s'est défendu. L'accusé a reconnu avoir réagi de manière excessive et avoir donné des coups de poing, mais il a nié avoir frappé la victime avec une massue et avoir donné des coups de pied lorsque l'homme était à terre. L'hémorragie cérébrale du quinquagénaire aurait été favorisée par les anticoagulants qu'il prenait.
Le procureur avait requis 15 ans de prison. Il avait aussi demandé que le prévenu soit expulsé du territoire suisse pendant 15 ans. L'homme est arrivé en Suisse alors qu'il était un enfant. Il se trouve actuellement en exécution de peine anticipée.
«Traumatisme absolu»
La défense avait plaidé l'homicide par négligence et une peine légère. Elle s'est opposée à la demande d'expulsion qui constituerait «un traumatisme absolu» pour son client.
L'accusation et la défense étaient d'accord pour qu'une thérapie ambulatoire soit ordonnée. Selon l'expertise psychiatrique, le prévenu souffre d'un trouble de la personnalité avec des éléments schizoïdes, dyssociaux et paranoïaques. Il est aussi dépendant de l'alcool et de la drogue.