Evaporé...Le fondateur de la cryptomonnaie Terra est introuvable
ATS
17.9.2022 - 21:15
Do Kwon, fondateur sud-coréen de la cryptomonnaie Terra, sous le coup d'un mandat d'arrêt émis mercredi à Séoul, était introuvable samedi à Singapour où la presse le soupçonnait d'être.
Keystone-SDA
17.09.2022, 21:15
ATS
Do Kwon, co-fondateur de TerraUSD, a fait perdre cette année 40 milliards de dollars aux investisseurs et plus de 500 milliards sur le marché des cryptomonnaies à la suite du crash de son stablecoin.
Cet effondrement a conduit un tribunal sud-coréen à émettre mercredi un mandat d'arrêt à son encontre. Le suspect, âgé de 31 ans, avait donné sa première interview en août aux médias après le crash survenu en mai, dans laquelle il admettait ses torts.
Samedi, la police de Singapour (SPF) a indiqué par e-mail en réponse à une requête de l'AFP que «Do Kwon n'est actuellement pas à Singapour».
«La SPF assistera l'Agence de police nationale coréenne (KNPA) dans le cadre de notre législation nationale et de nos obligations internationales», indique le bref communiqué sans plus de détails.
Le journal singapourien Straits Times a rapporté que le permis de travail de Do Kwon à Singapour devait expirer le 7 décembre. Selon ce média, Do Kwon avait apparemment demandé le renouvellement de ce permis, mais la procédure aurait été rendue impossible en raison de l'annulation de son passeport par les autorités sud-coréennes.
Dégringolade
En avril 2022, la valeur du Terra avait atteint son plus haut. Selon CoinMarketCap, il était alors le quatrième stablecoin le plus important et la dixième cryptomonnaie la plus importante en termes de valeur marchande.
Mais un mois plus tard, le Terra a perdu plus de la moitié de sa valeur en 24 heures, semant un vent de panique dans un marché des cryptoactifs déjà fébrile.
Très vite, le stablecoin et son jeton jumeau Luna sont tombés à zéro, entraînant des pertes de plus de 500 milliards de dollars sur le marché et frappant du même coup toutes les économies de nombreux petits investisseurs.
Les autorités sud-coréennes ont depuis ouvert plusieurs enquêtes criminelles autour de cette affaire.