C'est la douche froide Les majestueux bains hongrois se battent pour survivre

Relax

26.3.2023 - 18:22

Carte postale du pays, les thermes hongrois gourmands en énergie se battent pour rester dans le paysage, entre explosion des factures et morosité économique.

Faire tourner ces établissements mythiques "devrait coûter 170% de plus en 2023 par rapport à l'année dernière", prévient Edit Reffy, la porte-parole de Budapest Spas, société qui gère les thermes de la capitale.
Faire tourner ces établissements mythiques "devrait coûter 170% de plus en 2023 par rapport à l'année dernière", prévient Edit Reffy, la porte-parole de Budapest Spas, société qui gère les thermes de la capitale.
FERENC ISZA / AFP

ETX Studio

Le monde entier connaît les bâtiments pastel à l'architecture Belle époque ou Art nouveau entourant des bassins où les joueurs d'échecs s'affrontent bonnet de bain sur la tête dans de la vapeur d'eau.

Mais faire tourner ces établissements mythiques «devrait coûter 170% de plus en 2023 par rapport à l'année dernière», prévient Edit Reffy, la porte-parole de Budapest Spas, société qui gère les thermes de la capitale.

«La gestion de la crise énergétique est un défi de taille», dit-elle à l'AFP. Des mesures d'économies ont été mises en place (service réduit, piscines extérieures recouvertes...) et les prix des tickets d'entrée relevés.

«Inévitablement», les bains historiques, majoritairement fréquentés par une clientèle étrangère, ont augmenté leurs billets de «plus de 30%».

1'300 sources d'eau médicinale et thermale

Développée dans la plaine d'Europe centrale il y a deux mille ans par les Romains, la culture thermale a ensuite été perpétuée par les Hongrois. Au XVIe siècle, les Ottomans ont construit des bains toujours utilisés aujourd'hui.

Avec près de 1.300 sources d'eau médicinale et thermale, la Hongrie reste une destination moins onéreuse que la moyenne européenne et souvent spectaculaire.