Louche Enquête après de mystérieuses piqûres sur des festivaliers

ATS

23.4.2022 - 21:17

Une enquête a été ouverte en France après la découverte de mystérieuses piqures sur neuf personnes qui ont assisté à l'un des principaux festivals de musique du pays, le Printemps de Bourges, apprend-on samedi. L'origine de ces piqûres est inconnue, selon les autorités.

Les personnes victimes de piqûres ont été soumises à un prélèvement sanguin, afin de déterminer si des substances leur avaient été administrées.
Les personnes victimes de piqûres ont été soumises à un prélèvement sanguin, afin de déterminer si des substances leur avaient été administrées.
AFP via Getty Images

Keystone-SDA

«On ne sait pas s'il s'agit de seringues ou seulement de têtes d'épingle par exemple», a précisé Agnès Bonjean, directrice de cabinet du préfet (représentant de l'Etat) du département du Cher où se tient le festival. «Les gens ont seulement senti des piqûres», a-t-elle ajouté.

Par ailleurs, «il n'y a pas eu d'agression sexuelle», selon le directeur du festival, Boris Vedel, qui a précisé que les signalements provenaient «d'hommes et de femmes de tous les âges».

Les personnes victimes de piqûres ont été soumises à un prélèvement sanguin, afin de déterminer si des substances leur avaient été administrées.

«À la date de ce samedi 23 avril, à 17h00, neuf cas nous ont été signalés», a indiqué M. Vedel à l'AFP. Ce chiffre a été confirmé par la préfecture du Cher.

Plaintes déposées

Vendredi, quatre plaintes avaient été déposées, selon le parquet de Bourges qui a ouvert une enquête pour «administration de substances nuisibles».

Le dispositif de sécurité du festival, qui se termine dimanche, a été renforcé. Des cas similaires de piqûres ont été signalés dernièrement dans des discothèques dans plusieurs villes de France.

À Nantes (ouest), 43 faits ont été portés à la connaissance des forces de l'ordre depuis la mi-février, selon le parquet. «Aucun dépistage n'a mis en évidence la présence de GHB (surnommé «la drogue du violeur», ndlr) ou autres substances toxiques», a indiqué le procureur Renaud Gaudeul à l'AFP vendredi, qui a précisé qu'aucun suspect n'avait été interpellé.