Navire en feu Enquête ouverte après la pollution du littoral sri-lankais

ats

30.5.2021 - 11:49

ats

Une enquête a été lancée dimanche au Sri Lanka sur l'incendie d'un porte-conteneurs au large de ses côtes, qui a déversé des tonnes de plastique sur son littoral. Ce sinistre a provoqué l'une des pires pollutions maritimes de l'histoire de l'île.

L'incendie d'un porte-conteneurs au large des côtes du Sri Lanka a provoqué l'une des pires pollutions maritimes de l'histoire de l'île.
L'incendie d'un porte-conteneurs au large des côtes du Sri Lanka a provoqué l'une des pires pollutions maritimes de l'histoire de l'île.
ATS

Des millions de granulés de polyéthylène, destinés à l'industrie de l'emballage, provenant de la cargaison du navire ont envahi ces derniers jours les plages sri-lankaises. Le MV X-Press Pearl, porte-conteneurs immatriculé à Singapour, se rendait du Gujarat, en Inde, à Colombo. Un incendie s'est déclaré à bord il y a 11 jours.



Les 25 membres d'équipage, qui ont déjà été évacués, seront interrogés lundi dans une enquête ouverte après une plainte de l'Autorité de protection de l'environnement marin du Sri Lanka (MEPA), a annoncé la police.

La semaine dernière, les autorités ont affirmé qu'elles pensaient que l'incendie avait été provoqué par une fuite d'acide nitrique dont l'équipage était conscient depuis le 11 mai.

«Le capitaine et l'équipage sont en quarantaine, mais les autorités sanitaires nous ont dit que nous pouvions les interroger demain», a déclaré à l'AFP le porte-parole de la police Ajith Rohana. «Nous avons envoyé pour analyse des échantillons d'eau de mer polluée et des débris brûlés du bateau.»

Incendie toujours en cours

Les autorités et l'opérateur du navire ont indiqué que l'incendie se poursuivait, mais qu'il était sous contrôle. Le propriétaire du bateau, X-Press Feeders, affirme que sa coque est intacte et que ses réservoirs de carburants ne sont pas touchés.

L'essentiel de la cargaison, qui inclut 25 tonnes d'acide nitrique, de la soude caustique, des lubrifiants et d'autres produits chimiques, semble avoir été détruit par les flammes, selon les autorités.

La MEPA a affirmé par ailleurs que le plastique rejeté par le navire avait probablement provoqué «la pire pollution des plages de notre histoire» et averti qu'il faudrait sans doute des années pour réparer les dégâts écologiques.