Etats-Unis Un cas humain de grippe aviaire sans contact animal

ATS

7.9.2024 - 09:27

Une personne a été testée positive à la grippe aviaire sans contact connu avec un animal, une première aux Etats-Unis, ont annoncé vendredi les autorités sanitaires américaines. Jusqu'à présent, les cas humains de cette grippe dans le pays provenaient du monde agricole.

Une épidémie de grippe aviaire a été repérée au printemps aux Etats-Unis, avec un fait inhabituel: cette maladie, qui touchait surtout la volaille et les oiseaux, affecte désormais aussi les vaches (image d'illustration).
Une épidémie de grippe aviaire a été repérée au printemps aux Etats-Unis, avec un fait inhabituel: cette maladie, qui touchait surtout la volaille et les oiseaux, affecte désormais aussi les vaches (image d'illustration).
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Keystone-SDA

Mais l'hospitalisation le 22 août d'un adulte du Missouri a interrogé les autorités, qui ont demandé des tests supplémentaires. Résultat: il s'agissait de la grippe aviaire, rapportent dans des communiqués les centres fédéraux de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) et les autorités sanitaires locales de cet Etat du centre du pays.

«Aucune transmission en cours parmi les contacts proches [du patient] ou autres n'a été identifiée», ont précisé les CDC. Ce 14e cas de l'année détecté aux Etats-Unis est le premier pour lequel le patient n'a pas eu de contact connu avec un animal.

Les vaches touchées

Une épidémie de grippe aviaire a été repérée au printemps aux Etats-Unis, avec un fait inhabituel: cette maladie, qui touchait surtout la volaille et les oiseaux, affecte désormais aussi les vaches. Une première infection au Texas, dans le sud des Etats-Unis, avait été annoncée le 1er avril. Il s'agissait alors du premier cas connu mondialement de grippe aviaire chez un humain via une vache.

Or, aucune infection à la grippe aviaire n'a été rapportée au sein de vaches à lait dans le Missouri. Les experts s'inquiètent du nombre croissant de mammifères infectés par la maladie, même si les cas chez les humains restent rares. Ils craignent qu'une forte circulation ne facilite une mutation du virus qui lui permettrait de passer d'un humain à un autre.

Le risque pour la population «reste bas», ont toutefois souligné vendredi les CDC, qui n'ont pas modifié à ce stade leurs recommandations concernant l'épidémie.