Euthanasies de chatsLe Ministère public n'entre pas en matière sur une plainte pénale
js, ats
27.10.2022 - 12:14
Le Ministère public neuchâtelois n'est pas entré en matière sur la plainte pénale déposée début juillet par la Fondation SOS Chats contre la SPA du Locle (NE), en lien avec de potentielles euthanasies abusives de chats. SOS Chats veut faire changer la loi.
Keystone-SDA, js, ats
27.10.2022, 12:14
27.10.2022, 12:22
ATS
«L’affaire est encore pendante puisque la décision de non-entrée en matière du 11 octobre peut faire l’objet d’un recours», a déclaré jeudi à Keystone-ATS le Ministère public, revenant sur une information d'Arcinfo. La procureure Vanessa Guizzetti Piccirilli a précisé qu'elle ne donnera pas plus d’information à ce sujet.
La Fondation SOS Chats avait déposé plainte en lien avec les affirmations d'une ancienne bénévole de la SPA locloise, qui avait démissionné en expliquant qu'elle ne pouvait plus cautionner des cas de maltraitance animale et les euthanasies abusives de chats. Des chats malades n'auraient par exemple pas été emmenés chez le vétérinaire.
Dans sa lettre au Ministère, la fondation avait expliqué qu'un ancien membre du comité de la SPA du Locle, qui pratique encore la médecine vétérinaire, avait démissionné de l'organe il y a plusieurs années, n'étant plus en adéquation avec les décisions d'euthanasies prises par le refuge.
Dans Arcinfo, la responsable de la SPA du Locle a dit son soulagement. «Nous faisons tout pour guérir nos chants, mais lorsque même sous médicaments, cela ne va pas, on ne peut pas aller plus loin».
Pétition en ligne
SOS Chats poursuit son combat. La fondation a lancé une pétition en ligne à fin juin, qui a déjà été signée par 27'800 internautes, pour interdire l'euthanasie sans motifs justes.
La date du dépôt de la pétition, qui sera traduite en italien et en allemand, a été prolongée jusqu'au 31 mars. «On aimerait atteindre 30'000 signatures», a précisé à Keystone-ATS Tomi Tomek, fondatrice de SOS Chats à Noiraigue.
Le texte demande que la loi fédérale sur la protection des animaux soit modifiée, car la législation suisse se limite à réprimer les mises à mort cruelle des bêtes. «Avec la réponse du Ministère public, nous pouvons constater que c'est vraiment très important de changer la loi», a ajouté Tomi Tomek.