Oeuvres détournées Ces créatifs qui ont l'art de faire rire la toile

Inventifs, les internautes savent faire rimer art et humour. En détournant des oeuvres célèbres, ils nous décrochent un sourire au détour d'Instagram ou de Facebook. Florilège. 

Prenez un tableau mondialement connu, modifiez quelques détails, ajoutez un soupçon d'actualité, quelques traits d'humour et le tour est joué. Nombreux sont les détournements d'oeuvres d'art qui circulent sur les réseaux.  

Évidemment, la toile la plus célèbre du monde, «La Joconde» de Léonard de Vinci, a été détournée à toutes les sauces. Déjà en 1919, le fantasque peintre Marcel Duchamp s'était livré à cet exercice dans son oeuvre LHOOQ. D'autres s'y mettent allègrement sur les réseaux.

Universelle et inoxydable, la belle au sourire énigmatique est parfois malmenée...

...et parfois, on l'imagine aussi en championne de sprint!

Mais Mona Lisa n'est pas la seule à inspirer les plaisantins. «La jeune fille à la perle» de Vermeer a aussi les faveurs des artistes en herbe. 

À tel point d'ailleurs qu'un challenge a été lancé sur les réseaux, consistant à imiter le tableau de la meilleure façon possible. Souvent avec les moyens du bord.

Pendant le confinement, le Getty Museum de Los Angeles a notamment invité la population à reproduire de grandes oeuvres d'art chez elles et l'idée a recueilli un franc succès.  

Naturellement, comme il s'est imposé dans nos vies, le coronavirus s'est aussi invité dans toutes sortes d'oeuvres. 

Épinglant au passage certains comportements observés au sein de la population durant la pandémie. 

Les masques font désormais partie du décor.

Tout comme le virus lui-même: certains se le sont pris en pleine pomme!

Il suffit souvent d'un petit détail pour nous faire considérer autrement une oeuvre que l'on pensait connaître. Comme cette «Diane de la street sortant du bain», d'un François Boucher bien chaussé.

Un minuscule commentaire et un natel peuvent facilement faire toute la différence.

La tendance permet des fantaisies et mises en scènes infinies. Quitte à nous faire crier de rire, n'en déplaise à Edvard Munch.

Mais détourner des oeuvres célèbres est aussi un bon prétexte pour mélanger les styles et provoquer des rencontres inattendues.... Parce que l'art, c'est aussi l'amitié.