Des camions-bennes ont été alignés en bordure d'habitations, dans le sud-ouest de la Chine, en guise de rempart contre des éléphants sauvages échappés d'une réserve. Ils ont déjà provoqué plusieurs millions de yuans de dégâts.
La raison de leur inhabituelle migration reste un mystère, mais les éléphants ont occasionné de nombreux dégâts matériels sur leur passage.
À l'arrière-plan, on distingue le rempart formé par les camions.
Les éléphants s'approchent trop des habitations, provoquant de grosses frayeurs chez les résidents.
Depuis le début de leur périple à la mi-avril, les éléphants ont ravagé environ 56 hectares de cultures, provoquant des dégâts à hauteur de près d'un million de francs.
Image tirée d'une vidéo diffusée le 7 juin 2021 par la télévision chinoise CCTV d'un groupe d'éléphants sauvages se reposant dans une forêt près de Kunming, dans le sud-ouest de la Chine, après s'être échappés d'une réserve
Sur cette photo publiée par l'agence de presse chinoise Xinhua, des responsables préparent un drone pour surveiller le troupeau d'éléphants.
Chine: grande muraille de camions contre un troupeau d'éléphants - Gallery
La raison de leur inhabituelle migration reste un mystère, mais les éléphants ont occasionné de nombreux dégâts matériels sur leur passage.
À l'arrière-plan, on distingue le rempart formé par les camions.
Les éléphants s'approchent trop des habitations, provoquant de grosses frayeurs chez les résidents.
Depuis le début de leur périple à la mi-avril, les éléphants ont ravagé environ 56 hectares de cultures, provoquant des dégâts à hauteur de près d'un million de francs.
Image tirée d'une vidéo diffusée le 7 juin 2021 par la télévision chinoise CCTV d'un groupe d'éléphants sauvages se reposant dans une forêt près de Kunming, dans le sud-ouest de la Chine, après s'être échappés d'une réserve
Sur cette photo publiée par l'agence de presse chinoise Xinhua, des responsables préparent un drone pour surveiller le troupeau d'éléphants.
La quinzaine de pachydermes, dont trois éléphanteaux, ont quitté mi-avril leur réserve de Xishuangbanna, une région frontalière du Laos et de la Birmanie, pour se diriger plein nord à quelque 500 km, a rapporté la télévision chinoise.
L'histoire passionne les réseaux sociaux et tient en haleine le pays. La raison de leur inhabituelle migration reste un mystère mais les éléphants ont mis à sac sur leur passage des champs de maïs et occasionné de nombreux dégâts matériels.
Dimanche, la chaîne publique CCTV a diffusé les images d'un convoi de camions stationnés le long d'une petite route de campagne pour tenter d'éloigner le troupeau de zones densément peuplées. «On est ici pour bloquer les éléphants», a indiqué à CCTV un chauffeur installé dans son véhicule rouge et qui dit agir sur demande des autorités.
L’inarrêtable troupeau d’éléphants sauvages continue de semer la pagaille en Chine.
Youtube/Le Parisien
«Tant qu'on aura besoin de moi, je resterai ici», a-t-il assuré, en grande périphérie de Kunming, une métropole qui compte plus de huit millions d'habitants.
«J'ai eu peur»
Les autorités ont également mobilisé des milliers de personnes pour suivre les mouvements du troupeau avec des drones et des caméras infrarouges. Des images de vidéosurveillance du week-end montraient les éléphants se promener nonchalamment dans les rues d'un village, laissant derrière eux des arbres aplatis et des portes de garage endommagées.
«J'ai eu peur», a raconté une riveraine à CCTV, disant être tombée nez à trompe sur un éléphant «d'environ trois mètres de haut». «Un éléphanteau a même foncé dans notre mur, avant de s'enfuir», a expliqué la dame d'un certain âge, dont le nom n'a pas été dévoilé.
Pachydermes protégés
Depuis le début de leur périple à la mi-avril, les éléphants ont ravagé environ 56 hectares de cultures, pour des dégâts évalués à 6,8 millions de yuans (955'000 francs), a indiqué la semaine dernière la télévision chinoise.
Les zoologues ne comprennent pas ce qui a pu amener le troupeau à quitter sa réserve sur une distance aussi longue. Les éléphants sauvages sont protégés en Chine, avec une population évaluée à 300 têtes, contre moins de 200 dans les années 1980. Ils vivent exclusivement dans la région touristique et tropicale de Xishuangbanna.
Les pachydermes tendent cependant ces dernières années à se rapprocher de villages, alors que les plantes qu'ils mangent habituellement sont remplacées par des espèces non comestibles.