400 à 500 fêtardsFête sauvage interrompue par la police dans une forêt à Bulle
lp, ats
1.1.2023 - 16:49
Environ 500 personnes ont participé dans la nuit de la Saint-Sylvestre à une rave party illégale dans une forêt à Bulle (FR), au lieu-dit «Grande Cithard». La police est intervenue dans le calme. Un agent a toutefois été légèrement blessé.
Keystone-SDA, lp, ats
01.01.2023, 16:49
01.01.2023, 19:17
ATS
L'arrêt de la fête illicite, qui a démarré samedi vers 21h30, a été ordonné par le préfet de la Gruyère Vincent Bosson. L’organisateur, un Fribourgeois de 29 ans, a été identifié et sera dénoncé à l'autorité compétente, a indiqué dimanche la police cantonale. L'intervention a nécessité la mobilisation de plusieurs patrouilles.
Sur place, les policiers ont constaté la diffusion de musique à haut volume ainsi que la présence de 400 à 500 fêtards, avec à disposition une importante infrastructure logistique à deux endroits de la clairière. Les participants de ce rassemblement festif sont venus de plusieurs cantons et «d'autres pays d'Europe», de France et d'Italie notamment.
Dimanche à midi
Toute la nuit, un contrôle d’accès a été maintenu par la police. Suite à la mobilisation du dispositif policier, d'une ampleur «importante», et à la négociation, le responsable de la fête, connu des services de police, a finalement coupé la musique et procédé au démontage des installations dimanche à midi.
La blessure de l'agent de police est survenue après que plusieurs participants ont essayé de forcer avec leurs voitures le contrôle d'accès mis en place par la première patrouille arrivée sur les lieux. Une enquête est d'ailleurs en cours afin d’établir les circonstances exactes de l'incident.
Faune et flore touchées
Une ambulance a été en outre sollicitée préventivement sur les lieux. Une personne a nécessité une consultation, précise le communiqué. Au-delà de la fête elle-même, les forces de l'ordre ont constaté un impact sur la faune et la flore. Un bilan des dégâts sera établi ultérieurement par le garde-faune.
L’organisation d’une telle manifestation est soumise à autorisation délivrée par la préfecture compétente, a rappelé la police en guise de conclusion. «Ces fêtes sauvages ne sont pas tolérées sur notre territoire», ont ajouté les forces de l'ordre.