Un professeur de l'Université de Neuchâtel (UniNE) est accusé d'avoir utilisé des fonds suisses pour alimenter un centre de recherche proche du parti socialiste français. Le rectorat de l'établissement va ouvrir une procédure.
js, ats
03.05.2022, 13:46
03.05.2022, 14:12
ATS
L'enquête d'Arcinfo et de Mediapart, publiée mardi, parle aussi de fausses factures ou de documents antidatés. «Lorsque des accusations de ce type sont proférées publiquement, il est usuel que le rectorat ouvre une procédure pour en vérifier le bien-fondé», a déclaré à Keystone-ATS Nando Luginbühl, chef de la communication de l'Université.
Une procédure va avoir lieu pour vérifier si les accusations ont un fond de vérité. Si les problèmes sont avérés, «il faudra réviser le système de contrôle interne qui est solide», a déclaré Fabian Greub, secrétaire général de l'UniNE au 12h30 de la RTS. Ce qui est décrit montre plutôt un contournement des règles qu'une absence de contrôle, a-t-il ajouté.
Nando Luginbühl a expliqué que l’argent de l’UniNE finance des projets de l'établissement. «Cela n’empêche pas que nous co-financions des projets scientifiques avec des partenaires en France, en Suisse ou dans d’autres pays», a-t-il précisé par rapport au fait que des fonds suisses auraient servi à financer des projets français.