Département de la Loire Fillettes défenestrées: le père écroué

ATS

18.9.2022 - 21:07

Le père de deux fillettes défenestrées vendredi au Chambon-Feugerolles (Loire), dont l'une est décédée, a été mis en examen pour homicide involontaire et blessures involontaires et écroué dimanche, a-t-on appris auprès du parquet de Saint-Etienne.

Les investigations menées n'ont pas permis d'établir que les mineures ont été délibérément projetées par leur père depuis une fenêtre de l'appartement familial situé au 3e étage. (image d'illustration)
Les investigations menées n'ont pas permis d'établir que les mineures ont été délibérément projetées par leur père depuis une fenêtre de l'appartement familial situé au 3e étage. (image d'illustration)
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L'information judiciaire ouverte dimanche matin contre cet homme de 22 ans porte sur des faits délictuels d'homicide involontaire sur la fillette de deux ans qui est décédée et de blessures involontaires avec une interruption totale de travail (ITT) supérieure à trois mois pour sa soeur de quatre ans, a précisé le procureur de la République de Saint-Etienne, David Charmatz.

Cette dernière est hospitalisée en réanimation pédiatrique au CHU de Lyon-Bron, dans un état grave.

L'usage de stupéfiants est aussi visé au réquisitoire introductif, la toxicomanie du mis en cause, placé en détention provisoire, étant avérée.

Les investigations menées n'ont pas permis d'établir que les mineures ont été délibérément projetées par leur père depuis une fenêtre de l'appartement familial situé au 3e étage, a expliqué le procureur dans un communiqué.

«Même si l'intéressé n'apporte aucun témoignage sur le déroulement des faits, auxquels il dit n'avoir pas assisté, expliquant s'être endormi et avoir un trou noir, les constatations sur place et l'enquête de voisinage conduisent, en l'état, à privilégier la piste d'une chute accidentelle des deux fillettes qui ont pu vouloir se saisir de leur chat, grimpé sur le rebord de la fenêtre et qui a lui-aussi chuté», a poursuivi le magistrat.

Il a ajouté que «la famille était connue et épaulée par divers services médico-sociaux depuis 2020.