Un mort Fusillade à Mulhouse: le second suspect arrêté à Marseille

ATS

8.8.2024 - 18:14

Le second suspect de la fusillade qui a fait un mort mardi près du palais de justice de Mulhouse a été arrêté le soir même des faits à Marseille, a annoncé le parquet jeudi.

Les deux frères arrêtés par la police ont reconnu leur participation aux faits sans que le mobile puisse être clairement établi, selon la justice (image d'illustration).
Les deux frères arrêtés par la police ont reconnu leur participation aux faits sans que le mobile puisse être clairement établi, selon la justice (image d'illustration).
ATS

Keystone-SDA

Deux personnes circulant à moto ont été volontairement percutées mardi à 15h15 par une automobile occupée par au moins deux individus, a rappelé dans un communiqué la procureure de la République adjointe Carine Greff.

Le passager avant de l'automobile a ouvert le feu à au moins deux reprises, tuant le passager de la moto d'une balle dans le dos, alors que le conducteur du deux-roues était blessé par sa chute, selon le communiqué.

Le frère du tireur

Le tireur a été mis en joue par un gendarme de passage au tribunal, arrêté et «placé en garde à vue du chef d'assassinat en bande organisée», selon Mme Greff.

«Le conducteur du véhicule (...) et frère du tireur, était interpellé le soir des faits à 21h50 en gare de Marseille après avoir pris le TGV à Belfort et était transféré sur Mulhouse dans la nuit», a-t-elle précisé.

«Les deux frères reconnaissaient leur participation aux faits sans que le mobile puisse être clairement établi», selon Mme Greff, affirmant qu'il s'agit d'un «différend récent entre des personnes se connaissant de longue date». Les gardes à vue des deux suspects ont été prolongées de 48 heures «au titre de la criminalité organisée».

«Hasard géographique»

Selon une source proche de l'enquête, les deux frères, âgés de 30 et 34 ans, sont impliqués dans le trafic de stupéfiants, ainsi que les victimes, âgées de 27 et 30 ans.

Le tribunal avait indiqué mardi à l'AFP qu'il n'y avait pas de lien entre cette fusillade et le palais de justice en tant que tel, évoquant un simple «hasard géographique».

Outre le palais de jutice, la fusillade s'est produite devant les bâtiments de la Caisse d'allocations familiales (CAF) et de la Sécurité sociale où se presse d'ordinaire beaucoup de monde.