Le feu qui prend dans les combles de la cathédrale St-Pierre, à quelques mètres de la flèche: quatre mois après l'incendie de Notre-Dame de Paris, 16 aspirants sapeurs-pompiers ont participé mercredi à un exercice de terrain à Genève.
L'alarme automatique a été déclenchée à 06h45, grâce aux capteurs placés dans la cathédrale St-Pierre et connectés à la caserne du Service d'incendie et de secours (SIS) de la Ville de Genève. Sur place, une épaisse fumée sort d'un pan de la toiture de la nef, à quelques mètres de la tour sud et de la flèche. Les premiers véhicules du SIS sont là à 06h51.
Chaque année, le SIS organise un exercice dans un bâtiment culturel. Mercredi, il s'agissait de tester la tactique et la technique des futurs pompiers professionnels dans les rues étroites et parfois encombrées de la vieille ville de Genève. La bise qui soufflait alors réellement augmentait le risque que le feu se propage très rapidement aux bâtiments avoisinants.
Feu en tenaille
Compte tenu de la situation, le capitaine Frédéric Jacques décide d'engager des moyens importants. Trente pompiers et une dizaine de véhicules, dont six dans le périmètre immédiat de la cathédrale, ont été dépêchés. Huit véhicules et une vingtaine d'hommes attendent d'être appelés en renfort à la promenade St-Antoine. Des postes sanitaires sont installés à la rue de l'Hôtel-de-Ville et à la place Neuve.
Alors qu'une échelle de trente mètres munie d'un canon à eau se déploie à la hauteur de la fumée, des pompiers gravissent l'escalier en colimaçon, de plus en plus étroit, de la tour sud. Du haut, ils actionnent deux lances à eau connectées à une colonne sèche. Objectif: prendre le feu en tenaille afin d'empêcher qu'il ne se développe.
Une seconde grande échelle est installée dans l'étroite rue du Cloître, de l'autre côté de la cathédrale. Sur la nacelle, l'aspirant sapeur-pompier déplace le canon à eau, avant de se rendre compte que la barrière de sécurité ne peut plus être refermée. L'exercice lui permet ainsi d'entraîner les gestes pour combattre le feu mais aussi pour d'assurer sa propre sécurité.
Engagement conforme
A 08h00, Frédéric Jacques fait le point au poste de commandement avec les intervenants – responsables de secteur des SIS, chef du service sanitaire, commissaire de police, représentants de la protection civile et de la cathédrale St-Pierre. L'engagement est conforme aux attentes et aux besoins de l'exercice, relève-t-il. En temps réel, il y aurait 70 pompiers, et une zone plus large serait fermée.
Le commandant Jacques décide de lever le dispositif à 08h45. L'intervention durerait des heures si l'emblème de la Genève protestante prenait réellement feu. «Mais les pompiers seraient placés au même endroit», souligne-t-il. Avec deux canons à eau et quatre lances, dont deux sous la toiture, quelque 6600 litres d'eau par minute seraient utilisés pour lutter contre le sinistre.
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