Grève en France Métro très perturbé à Paris mais pas de cohue

ATS

10.11.2022 - 09:25

Peu de métros circulaient jeudi matin à Paris en raison d'une grève à l'appel de l'ensemble des syndicats de la RATP pour des hausses de salaire et une amélioration des conditions de travail. D'autres secteurs devraient connaître une mobilisation plus modeste.

À la SNCF en revanche, le mouvement soutenu par la seule CGT-Cheminots s'annonce bien moins suivi, avec un trafic normal sur les TGV et légèrement perturbé sur les Intercités (Photo d'illustration).
À la SNCF en revanche, le mouvement soutenu par la seule CGT-Cheminots s'annonce bien moins suivi, avec un trafic normal sur les TGV et légèrement perturbé sur les Intercités (Photo d'illustration).
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Sur la ligne 6 du métro parisien, opérationnelle seulement entre Nation et Place d'Italie, les rames circulant étaient peu remplies, beaucoup de salariés ayant visiblement opté pour le télétravail ou une journée de congé avant un week-end de trois jours en raison du 11 novembre (commémoration de l'armistice).

«Franchement ça a été», a lancé une femme en pressant le pas sur le quai en direction de la sortie. «C'est mieux que d'habitude!», se réjouissait une autre.

Seules les lignes entièrement automatisées 1 et 14 devaient rouler normalement, mais avec un «risque de saturation», selon la RATP. Cinq lignes sont entièrement fermées (2, 8, 10, 11 et 12), les autres ne roulant qu'aux heures de pointe, avec un service fortement dégradé.

Absentéisme

La situation n'est pas meilleure sur le RER A où un train sur trois circule en moyenne. Sur le RER B, la fréquence est d'un train sur deux.

À la SNCF en revanche, le mouvement soutenu par la seule CGT-Cheminots s'annonce bien moins suivi, avec un trafic normal sur les TGV et légèrement perturbé sur les Intercités.

L'ensemble des syndicats (CGT, FO, Unsa, Solidaires) de la RATP ont appelé de longue date à la mobilisation pour demander des hausses de salaire et une amélioration des conditions de travail.

La RATP, comme les autres entreprises du secteur des transports, souffre d'un sous-effectif chronique à cause de difficultés de recrutement et subit une explosion de l'absentéisme, notamment sur son réseau de bus.

ATS