La réplique d'une excavatrice des fonds marins a été installée mercredi matin sur la Place fédérale pour exiger la protection des océans. Par cette action, Greenpeace souhaitait attirer l'attention sur les risques liés à l'exploitation minière en eaux profondes.
La police est venue mettre fin à l'action de Greenpeace sur la Place fédérale mercredi matin.
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Des activistes de Greenpeace ont installé la réplique d'une excavatrice mercredi matin sur la Place fédérale pour exiger la protection des océans.
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La police est venue mettre fin à l'action de Greenpeace sur la Place fédérale mercredi matin.
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Des activistes de Greenpeace ont installé la réplique d'une excavatrice mercredi matin sur la Place fédérale pour exiger la protection des océans.
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La police est venue mettre fin à l'action de Greenpeace sur la Place fédérale mercredi matin.
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Greenpeace sur la Place fédérale pour la protection des océans - Gallery
La police est venue mettre fin à l'action de Greenpeace sur la Place fédérale mercredi matin.
Des activistes de Greenpeace ont installé la réplique d'une excavatrice mercredi matin sur la Place fédérale pour exiger la protection des océans.
La police est venue mettre fin à l'action de Greenpeace sur la Place fédérale mercredi matin.
Des activistes de Greenpeace ont installé la réplique d'une excavatrice mercredi matin sur la Place fédérale pour exiger la protection des océans.
La police est venue mettre fin à l'action de Greenpeace sur la Place fédérale mercredi matin.
Quatorze militants ont commencé à installer avant le lever du jour l'excavatrice de six mètres de long, cinq mètres de haut et 2,5 mètres de large. La police a mis fin à l'action un peu plus tard, a constaté un photographe de Keystone-ATS.
Alors que la réplique pesait quatre tonnes, le véritable engin pèse cent fois plus. Il sert à extraire à plus de 4000 mètres de profondeur des nodules polymétalliques, qui contiennent entre autres du manganèse, du cobalt et du nickel.
Lancer une industrie extractive dans des écosystèmes encore intacts aurait des conséquences «catastrophiques» pour la biodiversité des océans, explique Greenpeace dans un communiqué. Le Conseil fédéral doit donc s'engager pour un moratoire sur une telle exploitation minière.
De grands groupes actifs dans les matières premières, dont des entreprises suisses, font pression sur l'Autorité internationale des fonds marins (ISA) pour avoir le droit d'exploiter les fonds marins, pointe l'ONG. Selon elle, les premières licences d'exploitation seraient autorisées dès 2023 et une entreprise fribourgeoise prévoirait déjà des expéditions tests.
Accord «ambitieux»
Greenpeace demande aussi que le gouvernement oeuvre en faveur d'un accord «ambitieux» pour la protection de la haute mer. Depuis 2017, l'ONU discute d'un accord international en la matière. Les négociations finales auront lieu à New York en mars.
La Suisse y prendra part. Mais le Conseil fédéral n'a toujours pas de position claire à ce sujet, déplore l'ONG. Il ne montre pas non plus d'engagement clair en faveur de zones marines protégées sans exploitation humaine, ni en faveur d'une réglementation stricte de toutes les formes d'exploitation en dehors des zones marines protégées, constate-t-elle.