Haute-Savoie 20 ans de prison pour le meurtre de son beau-père

ATS

12.10.2024 - 10:27

La cour d'assises de Haute-Savoie a condamné vendredi à 20 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de son beau-père un jeune homme. Son père avait déjà été condamné pour un crime similaire 11 ans plus tôt.

La peine de 20 ans de réclusion a été assortie d'une injonction de soins et d'une interdiction d'entrer en relation avec les parties civiles (image symbolique).
La peine de 20 ans de réclusion a été assortie d'une injonction de soins et d'une interdiction d'entrer en relation avec les parties civiles (image symbolique).
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L'accusé, âgé de 22 ans, a été condamné pour avoir tué en janvier 2021 son beau-père, un agriculteur de 64 ans, avec une arme à feu dans une exploitation agricole de Pringy, près d'Annecy, où il était en apprentissage. Il avait également blessé sa belle-mère et sa compagne.

La cour d'Annecy a retenu la préméditation et estimé que son discernement avait été altéré au moment de l'acte. Il a également été condamné pour violences volontaires aggravées sur sa belle-mère et son ex-compagne.

Élément marquant du dossier, ce jugement intervient après la condamnation, par la même cour en 2012, du père du jeune homme à 10 ans de réclusion criminelle, pour avoir tué par balles son propre beau-père deux ans plus tôt.

«Les conséquences de cet événement dramatique seront de nature à marquer au fer rouge de manière définitive et indélébile ce gosse», a plaidé durant l'audience l'avocat du jeune homme, Me Rimondi, soulignant que son client avait 8 ans à l'époque du crime commis par son père.

Conditions «hyper traumatisantes»

Il a estimé que «les jurés ont été sensibles à cette période de vie qu'il a vécue dans des conditions hyper traumatisantes», rappelant que son client encourait la réclusion à perpétuité et que l'avocat général avait requis 22 ans d'emprisonnement.

La peine de 20 ans de réclusion a été assortie d'une injonction de soins et d'une interdiction d'entrer en relation avec les parties civiles.

Ces dernières se sont dites «soulagées» du verdict, surtout des mesures d'éloignement, a réagi leur avocat Jean-François Jullien, en qualifiant la peine de «parfaitement juste».