Climat Hivers toujours plus doux et avec moins de neige

cc, ats

19.11.2020 - 11:22

L'augmentation de l’ordre de 250 mètres de l'isotherme du zéro degré en hiver a provoqué une forte diminution de la durée et de l'épaisseur de la couverture neigeuse en montagne, surtout en moyenne altitude.
L'augmentation de l’ordre de 250 mètres de l'isotherme du zéro degré en hiver a provoqué une forte diminution de la durée et de l'épaisseur de la couverture neigeuse en montagne, surtout en moyenne altitude.
ATS

Les hivers sont de plus en plus doux

Les hivers en Allemagne, en Autriche et en Suisse, sur le long terme, sont devenus plus chauds à toutes les altitudes, avec moins de neige. Et la probabilité pour que cette tendance se poursuivre est grande.

À basse altitude, le réchauffement climatique provoquera une baisse significative de la quantité de neige, montrent les études du Service météorologique allemand (DWD), de l'Office fédéral de météorologie et de climatologie MétéoSuisse et du service météorologique et de géophysique national d’Autriche (ZAMG).

Au cours des prochaines décennies, il faudra monter au-dessus de 1500 à 2000 mètres environ, pour trouver une quantité suffisante de neige naturelle pour les sports d'hiver. C'est du moins ce à quoi on peut s'attendre, selon les études.

Blanc moins longtemps

Il y a 50 ans, l'isotherme du zéro degré en hiver en Suisse était située en moyenne à près de 600 mètres d’altitude, précise MétéoSuisse. De nos jours, en raison du réchauffement hivernal, elle se situe à une altitude d'environ 850 mètres.

Son augmentation de l’ordre de 250 mètres a provoqué une forte baisse de la durée et de l'épaisseur de la couverture neigeuse en montagne, surtout en moyenne altitude. Ainsi, le nombre de jours enneigés par an dans les Alpes suisses a diminué d'environ 20 à 30, selon les endroits.

Il serait possible de freiner la tendance. A l’aide d’importantes mesures pour réduire les gaz à effet de serre, qui ont un impact sur le climat, tels que le dioxyde de carbone, le réchauffement et la diminution des quantités de neige pourraient être considérablement minimisés, soulignent les études.

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