Homicide Homme tué à coups de couteau à Clarens (VD)

ATS

15.10.2020 - 20:38

Un homme, frappé par plusieurs coups de couteau, a été retrouvé sans vie mardi à son domicile de Clarens (VD).
Un homme, frappé par plusieurs coups de couteau, a été retrouvé sans vie mardi à son domicile de Clarens (VD).
SOURCE : KEYSTONE/LAURENT GILLIERON

Un homme, frappé par plusieurs coups de couteau, a été retrouvé sans vie mardi à son domicile de Clarens (VD). Suspectée d'être l'auteure du meurtre, une Française a été arrêtée à Pontarlier (F), où elle a reconnu les faits.

Cette femme d'une trentaine d'années a été interpellée par les autorités françaises à la demande du Ministère public vaudois, indique jeudi la police cantonale dans un communiqué. La poursuite de l'affaire a été déléguée à la France, qui n'extrade pas ses ressortissants.

Quant à la victime, il s'agit d'un Suisse de 59 ans. Son corps a été retrouvé mardi aux alentours de 09h00 dans son appartement, où il était «visiblement décédé depuis quelques jours», poursuit la police vaudoise sans donner davantage de détails.

Selon le quotidien français l'Est Républicain, qui a révélé l'affaire, la suspecte travaillait chez sa victime en tant qu'employée de maison.

Troubles psychiatriques

La jeune femme sous curatelle, qui présente des «troubles psychiatriques majeurs», a immédiatement reconnu avoir tué l'homme de 60 ans, a indiqué le parquet de Besançon.

Selon la mise en cause, l'homme, affaibli après un accident vasculaire cérébral, l'aurait menacée avec un couteau pour obtenir une relation sexuelle. «Elle l'aurait désarmé avant de lui infliger de nombreux coups de couteau», a déclaré le parquet, précisant qu'elle était «assez confuse» dans ses déclarations.

Par ailleurs, les gendarmes ont retrouvé dans son véhicule une importante somme d'argent, ainsi que des factures d'hôtel et de salon de beauté en suisse ne correspondant pas à ses revenus en France où elle touchait le RSA. Elle a expliqué qu'elle avait «travaillé comme employée de maison au service des parents de la victime, puis quelques fois le week-end à son service».

Mère d'une petite fille de 6 ans, placée par les services sociaux, la jeune femme est sous curatelle depuis le début de l'année. «La question de sa responsabilité pénale se posera», a anticipé le procureur.

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