D'une balle dans le coeurIl tue sa femme lors d'un safari en Afrique pour toucher l’assurance vie
blue News
22.8.2023
«Larry» Rudolph, un riche dentiste américain, a été condamné lundi par le tribunal fédéral de Denver à la prison à vie pour avoir assassiné son épouse afin de toucher l'argent de son assurance vie. En maquillant son meurtre en accident, l'homme a failli s'en tirer. Mais justice a finalement été rendue.
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22.08.2023, 13:05
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Ce lundi 21 août, Lawrence Rudolph, un dentiste américain de 68 ans, a été reconnu coupable du meurtre de sa femme Bianca et condamné à la prison à perpétuité.
«Ce meurtre était le point culminant d'une vie passée à dominer et à contrôler les autres par la richesse et le pouvoir», a déclaré le procureur Cole Finegan au sujet du millionnaire.
Bianca Rudolph est décédée le 11 octobre 2016 lors d’un safari en Zambie avec son mari. Au dernier matin de ce voyage, la malheureuse a été tuée d’une balle en plein cœur, tirée par son époux avec un fusil de chasse. Un acte que l'Américain a voulu maquiller en accident, lui qui a ensuite remis l'arme dans son étui afin de faire croire que Bianca s'était accidentellement tiré dessus en faisant ses bagages.
Un meurtre prémédité
Selon le parquet, le lieu du crime - situé à près de 130 kilomètres du poste de police le plus proche - n'avait rien du hasard : le millionnaire avait préparé son coup.
La police zambienne et certaines compagnies d'assurance ont dans un premier temps conclu à une mort accidentelle. Après s'être empressé de faire incinérer le corps de sa défunte épouse, le dentiste a donc reçu près de cinq millions de dollars d'une assurance-vie. Il allait pouvoir commencer une nouvelle vie avec sa maîtresse de longue date.
Une amende supplémentaire de 15 millions de dollars
Mais «Larry» Rudolph a finalement été arrêté cinq ans plus tard suite à une enquête du FBI. En plus de sa peine de prison, il devra payer une amende de plus de 15 millions de dollars.
Le procureur adjoint Bryan Fields a expliqué qu'il s'agissait de s'assurer que le condamné ne serait pas en mesure de se venger des personnes impliquées dans le procès depuis sa cellule, en engageant par exemple des tueurs à gages.