Jeunes en souffrance Et si le pass s'appliquait seulement dès 25 ans?

nipa, ats

23.9.2021 - 11:51

La limite d'âge pour le certificat Covid devrait être relevée à 25 ans, estime l'Association faîtière suisse pour l'animation socioculturelle enfance et jeunesse. Selon elle, les jeunes et les enfants souffrent déjà assez de la situation de pandémie et des restrictions actuelles.

23.9.2021 - 11:51

Des personnes brandissent des pancartes sur la place de la Riponne lors d'une manifestation contre l'obligation du certificat covid ce mardi 21 septembre 2021 à Lausanne. (archives) L'accès aux activités doit rester garanti jusqu'à l'âge de 25 ans sans obligation de présenter un certificat, estime l'Association faîtière suisse pour l'animation socioculturelle enfance et jeunesse.
Des personnes brandissent des pancartes sur la place de la Riponne lors d'une manifestation contre l'obligation du certificat covid ce mardi 21 septembre 2021 à Lausanne. (archives) L'accès aux activités doit rester garanti jusqu'à l'âge de 25 ans sans obligation de présenter un certificat, estime l'Association faîtière suisse pour l'animation socioculturelle enfance et jeunesse.
KEYSTONE

Les activités et les offres pour les jeunes sont éminemment importantes sur le plan du développement psychologique. L'accès aux activités doit rester garanti jusqu'à l'âge de 25 ans sans obligation de présenter un certificat, dans le respect des mesures de protection nécessaires, revendique jeudi la faîtière de l'animation jeunesse (AFAJ) dans un communiqué.

Lors de cette extension du certificat obligatoire, il a trop peu été tenu compte de la situation et des besoins des enfants et des jeunes, estime l'AFAJ. En raison de la réglementation actuelle, les structures d'animation socioculturelle enfance et jeunesse doivent exclure de leurs offres de nombreux jeunes de 16 ans ou plus, ou proposer leurs activités dans des espaces extérieurs.

Autre revendication de la faîtière, les tests pour un certificat Covid doivent rester gratuits pour les jeunes de 16 à 25 ans au-delà du 1er octobre. Pour des raisons financières notamment, cela constituera sinon pour de nombreux jeunes un obstacle à la participation à la vie sociale en dehors de l'école et du travail, regrette l'AFAJ.

Communication critiquée

Enfin, l'association critique la communication des autorités en matière de jeunesse. Des déclarations contradictoires ont été faites dans un laps de temps parfois très court.

«Il ne ressort pas clairement des déclarations et des explications des autorités, à savoir de l'OFSP, de la Task Force et de la Commission fédérale pour les vaccinations, dans quelle mesure le virus est dangereux pour les enfants et les jeunes, et si ceux-ci contribuent à sa propagation et, si oui, dans quelle mesure».

Lorsque la recherche n'est pas encore en mesure d'apporter des réponses concernant un sujet, cela doit être communiqué de manière transparente, exige l'association. Les informations devraient être mises à disposition d'une manière adaptée et compréhensible aux enfants et aux jeunes.

nipa, ats