L'Australie est l'un des premiers pays au monde à avoir accueilli la nouvelle année dimanche avec un spectaculaire feu d'artifice à Sydney. Plus d'un million de personnes ont fait la fête, principalement autour du port de la métropole australienne.
Le pont du port et l'Opéra, symbole de la ville, ont été baignés de lumière et de couleurs à minuit (14H00 en Suisse). Huit tonnes de feux d'artifice ont été lancées.
Les feux ont projeté leurs lumières sur 2024, qui verra des élections pour près de la moitié de l'humanité et des Jeux olympiques en été à Paris.
L'année dernière a été marquée par des crises et des guerres: la guerre en Ukraine, la guerre à Gaza, la crise des réfugiés, la crise climatique et l'inflation. En outre, 2023 a été l'année la plus chaude depuis le début des relevés en 1880, avec des catastrophes telles que des inondations, des sécheresses et des incendies de forêt provoqués par le réchauffement de la planète.
De nombreuses personnes, et pas seulement en Ukraine, en Israël et dans la bande de Gaza, espèrent que la nouvelle année sera meilleure pour elles, plus pacifique et sans violence.
À Rome, le pape François a prié pour les victimes des guerres et des conflits, rappelant la souffrance des Israéliens, des Palestiniens, des Ukrainiens et des Soudanais, mais aussi celle de la minorité musulmane des Rohingyas au Myanmar.
Après sa prière de l'Angélus sur la place Saint-Pierre, il a appelé à s'interroger: «combien de vies ont été déchirées par des conflits armés, combien de morts» et «combien de destructions, combien de souffrances, combien de pauvreté». «Que ceux qui ont un intérêt dans ces conflits écoutent la voix de la conscience», a demandé le pape.