Le Dixie Fire, un gigantesque incendie en Californie, a ravagé dans la nuit de mercredi à jeudi une localité du nord de l'Etat, tordant ses lampadaires sous la chaleur et détruisant plusieurs bâtiments historiques. La population a évacué quelques heures auparavant.
Greenville, une petite ville d'environ 800 habitants, a été engloutie par les flammes du Dixie Fire qui dévaste la Californie septentrionale depuis trois semaines.
Les pompiers ont été retardés par des personnes ne suivant pas les ordres d'évacuation, les obligeant à sacrifier du temps et des ressources pour leur venir en aide.
Une station-service, un hôtel et un bar ont été détruits, de même que certains bâtiments vieux de plus d'un siècle.
L'incendie Dixie Fire continue sa course folle en Californie - Gallery
Greenville, une petite ville d'environ 800 habitants, a été engloutie par les flammes du Dixie Fire qui dévaste la Californie septentrionale depuis trois semaines.
Les pompiers ont été retardés par des personnes ne suivant pas les ordres d'évacuation, les obligeant à sacrifier du temps et des ressources pour leur venir en aide.
Une station-service, un hôtel et un bar ont été détruits, de même que certains bâtiments vieux de plus d'un siècle.
Greenville, une petite ville d'environ 800 habitants, a été engloutie par les flammes du Dixie Fire qui dévaste la Californie septentrionale depuis trois semaines, attisé par une chaleur étouffante, une sécheresse alarmante et des vents continus. L'incendie s'est désormais étendu à plus de 110'000 hectares.
«Les pompiers se battent pour la ville de Greenville», a déclaré mercredi soir Pandora Valle, la porte-parole des services forestiers américains, au journal San Francisco Chronicle, sans donner davantage de détails. Des images prises par un photographe de l'AFP montrent des lampadaires métalliques pliés en deux par la chaleur de l'incendie et quelques rares structures encore debout.
Pompiers retardés
Une station-service, un hôtel et un bar ont été détruits, de même que certains bâtiments vieux de plus d'un siècle, dans cette ville construite lors de la ruée vers l'or californien, au milieu du 19e siècle.
Le feu a atteint Greenville à environ 16h00 mercredi (01h00 jeudi en Suisse), selon Jake Cagle, chef de section au sein de l'équipe de gestion de la catastrophe. Dans une vidéo publiée mercredi soir, il a indiqué que les pompiers étaient retardés par des personnes ne suivant pas les ordres d'évacuation, les obligeant à sacrifier du temps et des ressources pour leur venir en aide.
Quelque 2000 habitants de Californie avaient été appelés mercredi à évacuer «immédiatement» leurs domiciles à l'approche des flammes. Le Dixie Fire est si vaste qu'il est à l'origine de ses propres phénomènes climatiques.
«Danger imminent»
«Si vous êtes restés, vous devriez évacuer vers l'EST, IMMÉDIATEMENT!», a tweeté le bureau du shérif du comté de Plumas, en s'adressant aux habitants des localités de Greenville et Chester. «Si vous êtes toujours sur le secteur de Greenville, vous êtes en danger imminent et vous DEVEZ partir maintenant!», a-t-il ajouté dans un second message d'alerte, en précisant: «Si vous restez, les secours pourraient ne pas réussir à vous venir en aide.»
Fin juillet, le nombre d'hectares ayant brûlé en Californie était en hausse de 250% par rapport à 2020, qui était déjà la pire année en matière d'incendies dans l'histoire récente de l'Etat. Le Dixie Fire rappelle douloureusement le Paradise Fire de 2018, l'incendie le plus mortel pour la Californie ces dernières années.
Des lignes électriques défectueuses, qui parcouraient la ville septentrionale de Paradise, avaient entraîné ce brasier, tuant 86 personnes. Le fournisseur d'énergie Pacific Gas and Electric (PG&E), plus grande compagnie d'énergie de Californie, avait plaidé coupable.
Les équipements de PG&E sont à nouveau mis en cause pour le Dixie Fire, après qu'un arbre est tombé sur un câble d'alimentation le jour où l'incendie a démarré. Fin juillet, l'entreprise a annoncé qu'elle enfouirait ses 16'000 km de câbles électriques afin d'éviter que ses équipements soient à l'origine de nouveaux incendies dévastateurs.