Une équipe de vétérinaires de l'université de Montréal a procédé mercredi 10 juin à la nécropsie d'une baleine à bosse retrouvée morte la veille dans les eaux du fleuve Saint-Laurent. Une collision avec un bateau pourrait être à l'origine de sa mort, selon les premières conclusions
La carcasse de la jeune baleine à bosse retrouvée morte à l'est de Montréal, a été retirée du fleuve Saint-Laurent le 9 juin 2020 pour être autopsiée sur une berge de Sainte-Anne-de-Soreil (90 km à l'est de Montréal)
La carcasse de la baleine à bosse retrouvée morte à l'est de Montréal, a été autopsiée le 10 juin 2020 à Sainte-Anne-de-Sorel, au bord du Saint-Laurent, avant d'être chargée à bord d'un camion pour être transportée vers une décharge spécialisée
La baleine morte près de Montréal probablement heurtée par un bateau
Une équipe de vétérinaires de l'université de Montréal a procédé mercredi 10 juin à la nécropsie d'une baleine à bosse retrouvée morte la veille dans les eaux du fleuve Saint-Laurent. Une collision avec un bateau pourrait être à l'origine de sa mort, selon les premières conclusions
La carcasse de la jeune baleine à bosse retrouvée morte à l'est de Montréal, a été retirée du fleuve Saint-Laurent le 9 juin 2020 pour être autopsiée sur une berge de Sainte-Anne-de-Soreil (90 km à l'est de Montréal)
La carcasse de la baleine à bosse retrouvée morte à l'est de Montréal, a été autopsiée le 10 juin 2020 à Sainte-Anne-de-Sorel, au bord du Saint-Laurent, avant d'être chargée à bord d'un camion pour être transportée vers une décharge spécialisée
Une baleine à bosse qui avait conquis le cœur des Montréalais avant d'être retrouvée morte mardi dans le fleuve Saint-Laurent près de Montréal, a probablement été victime d'une collision avec un bateau, a indiqué mercredi le vétérinaire qui a dirigé sa nécropsie.
«Le diagnostic, pour l'instant, est une suspicion de collision avec un bateau», a dit Stéphane Lair, vétérinaire de l'Université de Montréal chargé de l'analyse de la baleine, une femelle de dix mètres pesant 17 tonnes et âgée de 2 à 3 ans.
La carcasse de l'animal, dont les sauts avaient émerveillé des centaines de curieux à Montréal ces derniers jours, avait été récupérée dans le fleuve Saint-Laurent et glissée sur la berge mardi soir à Sainte-Anne-de-Sorel, à 90 km à l'est de Montréal.
«L'animal présentait quand même des signes de traumatismes possibles (...) qui suggèrent fortement que l'animal a été frappé par un bateau», a-t-il précisé.
Un rapport de nécropsie censé être produit «d'ici un ou deux mois» devrait fournir «un diagnostic plus précis», a-t-il ajouté.
Son équipe ne pourra cependant procéder qu'à «une quantité d'analyses (...) assez limitée au niveau des organes internes» de l'animal, en raison de son «état de décomposition assez avancé».
La baleine, aussi appelée rorqual à bosse, avait été vue dimanche pour la dernière fois.
«On ne sait pas ce qui s'est passé», a souligné le biologiste Robert Michaud, coordonnateur du Réseau québécois d’urgences pour les mammifères marins (RQUMM), association mandatée par le gouvernement canadien pour la protection des cétacés du Saint-Laurent.
«On savait que c'était un animal qui était en bonne santé», qui n'avait «pas de problèmes de maladies chroniques», a-t-il néanmoins rappelé.
«L'animal a fait une série de choix, de décisions ou d'erreurs...»
Il y avait «très peu d'options» d'interventions, selon lui, compte tenu que «l'animal a fait une série de choix, de décisions ou d'erreurs qui l'ont amené à Montréal».
«C'est un phénomène pas très fréquent, mais régulier» chez les jeunes baleines que d'aller explorer des milieux ne constituant pas leur habitat naturel, a-t-il ajouté.
Pour M. Michaud, «l'histoire de la cohabitation avec les baleines dans le Saint-Laurent», où on dénombre 13 espèces de cétacés, «c'est un grand enjeu». «Son passage à Montréal va peut-être mettre en lumière la difficulté de cette cohabitation» sur cet axe important de transport maritime vers l'intérieur du continent.
Mesures de conservation
Il a dit espérer que l'animal aura laissé «un héritage heureux» de son passage à Montréal en faisant prendre conscience à «beaucoup de gens» qu'à «seulement 450 km en aval du pont Jacques-Cartier vivent des animaux magnifiques».
«C'est important de regarder ça de façon positive», a renchéri M. Lair en soulignant que la baleine à bosse «avait presque complètement disparu» suite à une «chasse intensive» et qu'elle n'est plus aujourd'hui «menacée».
«La population a connu une augmentation assez importante dans les dernières décennies suite à des mesures de conservation», a-t-il dit.
Les meilleures photos sous-marines
Les meilleures photos sous-marines de l'année
Avec sa photo «Cycle War», l’Allemand Tobias Friedrich a été sacré à la fois «Underwater Photographer of the Year 2018» et grand vainqueur de la catégorie «Épaves». Son cliché panoramique, composé de plusieurs photos individuelles, montre des motos dans la cale du cargo britannique «Thistlegorm» qui avait sombré durant la Seconde Guerre mondiale.
Avec sa photo «Lovebirds», prise au Loch Lomond, en Écosse, Grant Thomas a été sacré à la fois «British Underwater Photographer of the Year» et grand vainqueur de la catégorie «British Waters Wide Angle».
ManBd UiDive, Malaisie, a été sacré photographe sous-marin le plus prometteur. Son cliché «Roar» montre des gastéropodes marins en Indonésie.
Grâce à sa photo «How many pike?», sur laquelle on peut voir des brochets à Stoney Cove, dans le Leicestershire, Tony Stephenson a été sacré photographe britannique le plus prometteur.
Avec sa photo d’une baleine à bosse surgissant des flots au large des îles Tonga, Greg Lecoeur, France, est le grand vainqueur de la catégorie «Grand-angle».
Catégorie «Grand-angle»: mention spéciale pour Herbert Meyrl, Allemagne, et sa photo de l’accès à un réseau de grottes du Yucatán, au Mexique.
Renee Capozzola, États-Unis, a été récompensée dans la catégorie «Grand-angle» pour sa photo d’un groupe de requins bordés au large de la Polynésie française.
Avec sa photo d’hippocampes au large des Bahamas, Shane Gross, Canada, est le grand vainqueur de la catégorie «Macro».
Deuxième dans la catégorie «Macro», Songda Cai, Chine, avec sa photo d’une anguille de mer.
Dans la catégorie «Épaves», c’est l’Italien Gianni Pecchiar qui a décroché la deuxième place avec sa photo de l’épave du «Marco Polo» au large de Rijeka, en Croatie.
Tobias Friedrich, Allemagne, s’est également assuré la troisième place dans la catégorie «Épaves» avec un cliché pris à l’intérieur du «Zenobia», au large de Larnaca, Chypre.
Pekka Tuuri, Finlande, a été récompensé dans la catégorie «Épaves» avec son cliché d’un Stuka écrasé au large de la Croatie.
Avec son cliché «Le pêcheur», l’Italien Filippo Borghi est le grand vainqueur de la catégorie «Comportement animal». Sa photo montre un cormoran en train de pêcher un poisson au large du Japon.
Catégorie «Portrait»: le cliché gagnant a été pris par Tanya Houppermans, États-Unis. Il montre un requin-taureau au milieu d’un banc de poissons au large de l’État américain de Caroline du Nord.
Catégorie «Portrait»: mention spéciale pour Robert Marc Lehmann, Allemagne, et sa photo d’une loutre cendrée, une espèce menacée, dans la jungle philippine.
Grand vainqueur de la catégorie «Noir et blanc»: Borut Furlan, Slovénie, avec sa photo de crocodiles marins à Cuba.
Première place dans la catégorie «Compact»: Simone Matucci, Nouvelle-Zélande, avec «Dancing with the giants», les baleines à bosse au large de Tonga.
Deuxième place dans la catégorie «Up and Coming» pour Jacob Degee et son cliché d’un énorme requin-marteau au large des Bahamas.
Henley Spiers est le grand vainqueur de la catégorie «Macro dans les eaux britanniques» avec son cliché de deux blennies sur la jetée de la ville côtière de Swanage, dans le sud de l’Angleterre.
Vicky Paynter est la grande gagnante de la catégorie «Compact dans les eaux britanniques» avec sa photo d’un phoque au large des îles Farne, dans le nord de l’Angleterre.
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