Joue-t-elle avec le feu?La Chine expérimenterait un nouveau coronavirus mortel
lru/Trad
19.1.2024
Des chercheurs chinois ont indiqué dans une étude avoir mené des tests sur un agent pathogène de type coronavirus. Lors d'expérimentations animales, le virus s'est révélé mortel à 100 %. De plus, de nouveaux documents montrent que la Chine avait déjà cartographié le Covid avant que la pandémie n'éclate dans le monde entier.
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19.01.2024, 07:54
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Des chercheurs de Pékin ont travaillé avec une souche mutée de coronavirus qui a entraîné la mort de toutes les souris utilisées dans l'expérience. Cette variante aurait été découverte chez les pangolins en 2017 et est appelée «GX_P2V».
Les scientifiques ont utilisé un clone du virus pour infecter les rongeurs. Pour estimer comment les humains pourraient réagir au «GX_P2V», ils ont d'abord «humanisé» des souris, c'est-à-dire que des animaux de laboratoire ont été génétiquement modifiés pour porter une protéine humaine.
Le virus muté attaque le cerveau
Tous les rongeurs infectés par le virus ont connu une mort douloureuse au bout de huit jours. Les chercheurs ont émis l'hypothèse d'une infection cérébrale comme cause possible. C'est ce que montre leur étude, publiée la semaine dernière à Pékin.
L'infection par la nouvelle souche virale se produirait par le système respiratoire et se propagerait ensuite au cerveau. Dès le sixième jour de l'infection, il est apparu que la charge virale était particulièrement élevée.
Les chercheurs ont également constaté que le cerveau des cobayes infectés avait rétréci. Les animaux ont également perdu du poids rapidement, ont montré des signes de fatigue et ont eu les yeux décolorés.
Critiques et inquiétude des experts
Les nouvelles expériences chinoises suscitent des inquiétudes et des critiques au niveau international. Les experts craignent notamment que les laboratoires du pays asiatique ne disposent pas de mesures de sécurité adéquates.
Le professeur François Balloux, spécialiste des maladies infectieuses à l'University College London, a par exemple déclaré via les médias sociaux X: «C'est une étude terrible, scientifiquement complètement inutile». Il ne comprend pas ce que l'on peut apprendre «en infectant de force une étrange race de souris humanisées avec un virus aléatoire».
Il ajoute: «Au contraire, je peux très bien imaginer comment une telle chose pourrait mal tourner». Les auteurs de l'étude soulignent également le risque de leur travail, mais définissent le «risque de débordement» (en d'autres termes, la libération d'un virus à partir d'un endroit donné) sur l'homme comme «intact».
La Chine avait déjà cartographié Covid fin 2019
De nouvelles informations révèlent également que la virologue chinoise Lili Ren avait téléchargé la quasi-totalité de la séquence de la structure du Covid-19 dans une base de données gérée par le gouvernement américain dès le 28 décembre 2019.
Des documents du ministère américain de la santé le confirment, comme le rapporte le Wall Street Journal. Mais, comme le rappelle le média, Pékin n'a reconnu l'existence du virus que le 11 janvier 2020, date à laquelle l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a également été informée. Toutefois, à cette date, le nouveau virus et ses conséquences s'étaient déjà répandus dans le monde entier.
Lors d'une réunion le 3 janvier, la Chine est restée silencieuse sur le Covid. «Les deux semaines supplémentaires auraient pu s'avérer cruciales», écrit le Wall Street Journal en citant des experts. Elles auraient aidé la communauté médicale internationale à «découvrir comment le Covid-19 se propage, à mettre au point des mesures de défense médicale et à commencer à développer un vaccin».