Grosse boulette en France La police débarque avec armes et cagoules... dans la fausse maison!

La Rédaction de blue News

11.4.2024

Vers six heures du matin lundi dernier en Normandie, quelle n'a pas été la surprise d'un couple de quinquagénaires de voir débarquer tout un bataillon de police dans son jardin. L'opération musclée visait en fait une autre maison. Un quiproquo qui a laissé les habitants sous le choc, comme le rapporte France 3 régions.

Une vingtaine de policiers portant casques et cagoules a débarqué par erreur chez un couple normand. (image d'illustration)
Une vingtaine de policiers portant casques et cagoules a débarqué par erreur chez un couple normand. (image d'illustration)
imago images/IP3press

La Rédaction de blue News

11.4.2024

Sortir de sa maison à l'aube pour se rendre au travail et tomber nez à nez avec une vingtaine de policiers casqués et cagoulés, arme pointée vers lui: ce paisible résident de Saint-Martin-de-Boscherville, en Normandie, ne devrait pas oublier cet épisode de sitôt.

Relatée par France 3 région, cette histoire peut prêter à sourire, mais elle a plutôt été mal vécue par les habitants de la maison, qui n'avaient strictement rien à se reprocher et qui n'ont pas vraiment été ménagés, selon leurs dires.

Alors que les policiers de la Brigade de recherche et d'intervention d'Evreux intiment l'ordre au mari de ne pas bouger, son épouse est alertée par les bruits venant du jardin. Cinq agents de police déboulent rapidement dans sa chambre: «J'étais à moitié nue, je leur demandais si je pouvais revêtir une culotte, mais ils étaient très agressifs», raconte-t-elle à nos confrères de France 3.

Oups...

Sous le choc, la quinquagénaire doit se mettre à genoux, les mains en l'air. Les policiers la menottent. Elle a l'impression d'être «dans un film», dit-elle. Son époux subit le même sort et le bataillon de police fouille la maison. 

Mais au bout d'une heure environ, les policiers s'aperçoivent qu'ils ont commis ce que l'on peut qualifier de «grosse boulette»: ils se sont trompés de maison. Après avoir vérifié l'identité du pauvre couple, «ils s'excusent du dérangement» et tournent les talons.

«Nous avons beaucoup pleuré. Nous en rigolerons plus tard mais aujourd'hui, nous n'arrivons pas à leur pardonner. Humainement, c'est dégueulasse», s'insurge la femme.

«Désolés»

Le couple de quinquagénaires a pris langue avec un avocat , mais ne sait pas encore s'il portera plainte ou non. 

Contacté par la chaîne de télévision, le procureur d'Evreux indique que la personne effectivement recherchée venait de changer d'adresse, dans la même rue, et que cela explique l'erreur du bataillon de police.

«C'est bien entendu parfaitement regrettable et les enquêteurs, tout comme moi, en sont désolés», ajoute-t-il.