À pied vers les Etats-Unis La première caravane de migrants de l'année depuis le Honduras

ATS

20.1.2024 - 21:06

Une caravane de plusieurs centaines de migrants, principalement vénézuéliens, est partie à pied samedi du Honduras. Elle regroupe hommes, femmes et enfants désireux de gagner les Etats-Unis pour fuir la pauvreté et la violence. C'est la première de l'année à partir de ce pays d'Amérique centrale.

Les migrants ont commencé à marcher depuis la gare Gran Central Metropolitana à San Pedro Sula, Honduras, le 20 janvier 2024. Environ 500 migrants honduriens et vénézuéliens ont entamé la marche vers la frontière américaine, la première en 2024.
Les migrants ont commencé à marcher depuis la gare Gran Central Metropolitana à San Pedro Sula, Honduras, le 20 janvier 2024. Environ 500 migrants honduriens et vénézuéliens ont entamé la marche vers la frontière américaine, la première en 2024.
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«Le groupe est constitué de 500 à 600 personnes approximativement. La majorité sont des Vénézuéliens», a précisé à l'AFP Alejandra Mena, porte-parole de l'Institut guatémaltèque des migrations. D'autres nationalités sont présentes dans la caravane.

Selon les médias locaux, la caravane est partie depuis une gare routière à San Pedro Sula, dans le nord du Honduras, où les migrants, parmi lesquels des femmes avec de jeunes enfants, s'étaient donné rendez-vous la veille.

Le groupe doit passer par Corinto, à la frontière avec le Guatemala où par le passé la police a réprimé à plusieurs reprises les migrants qui tentaient de pénétrer dans le pays.

Chaque année, des milliers de migrants illégaux d'Amérique centrale se lancent sur la route pour gagner les Etats-Unis et échapper à la violence des gangs criminels et à la misère, qui s'est accentuée depuis la pandémie de Covid-19. Au Honduras, des ouragans dévastateurs ont aggravé la situation.

Les migrants du Honduras ont l'habitude de s'unir, principalement aux Vénézuéliens mus aussi par le «rêve américain» au prix de nombreux dangers dans les différents pays de transit.

«Cinq fois, je suis parti car il n'y a pas de travail et que j'ai besoin d'aller chercher une vie ailleurs», a expliqué un Hondurien, Wilfredo Bonilla, sur la chaîne Televicentro. «Nous allons arriver ensemble, unis comme une famille, et tout ira bien», a assuré un autre migrant dans la caravane, se faisant appeler Rafael.