Ukraine La Russie dit avoir repoussé une attaque de drones en Crimée

ATS

21.3.2023 - 08:03

Les autorités russes ont affirmé mardi avoir abattu la veille des drones ukrainiens en Crimée, quelques jours après une visite du président Vladimir Poutine dans cette péninsule annexée par Moscou.

Selon les Russes, une attaque de drones ukrainiens aurait été repoussée en Crimée lundi.
Selon les Russes, une attaque de drones ukrainiens aurait été repoussée en Crimée lundi.
ATS

Keystone-SDA

Lundi soir, «la défense antiaérienne a repoussé une attaque de drones près de la ville de Djankoï, en Crimée», a déclaré dans un communiqué le Comité d'enquête russe, organe chargé des investigations les plus importantes.

«Les cibles de tous les drones abattus étaient des infrastructures civiles», a-t-il ajouté.

Le gouverneur installé par Moscou en Crimée, Sergueï Aksionov, a fait état d'une personne blessée par la chute de débris d'un drone abattu sur une habitation et un magasin.

Un conseiller de M. Aksionov, Oleg Krioutchkov, a accusé les autorités ukrainiennes d'avoir mené cette attaque pour «se venger» de l'annexion de la Crimée par Moscou, quelques jours après son neuvième anniversaire.

Poutine en visite

Samedi, pour marquer cet anniversaire, Vladimir Poutine a effectué un déplacement surprise en Crimée. Il s'est notamment rendu sur la base russe de Sébastopol, port d'attache de la flotte russe de la mer Noire.

Dans la foulée, le président russe s'est rendu à Marioupol, ville portuaire ukrainienne conquise par les forces russes après un siège qui a réduit une grande partie de cette cité en ruines.

Depuis le lancement de l'offensive de Moscou contre l'Ukraine, la Crimée a plusieurs fois été la cible d'attaques de drones.

Début mars, la Russie avait ainsi affirmé avoir repoussé une «attaque massive» de drones ukrainiens, faisant état de 10 appareils abattus.

La Russie dispose d'une base militaire dans la région de Djankoï. En août 2022, cette base avait été ravagée par l'explosion d'un dépôt de munitions. Moscou avait fini par admettre un «sabotage».