Adjugée! La Salle Ernest Ansermet à Genève change de propriétaire

tb, ats

7.5.2021 - 16:57

La RTS a vendu le bâtiment de la Salle Ernest Ansermet, situé au pied de la Tour à Genève, à l'Ecole des musiques actuelles (ETM). Après d'importants travaux de rénovation, le nouveau propriétaire y installera un Centre des musiques actuelles pour la rentrée 2022.

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Le bâtiment de la Salle Ernest Ansermet est situé au pied de la Tour de la Radio Télévision Suisse (RTS) à Genève. (archives)
Le bâtiment de la Salle Ernest Ansermet est situé au pied de la Tour de la Radio Télévision Suisse (RTS) à Genève. (archives)
KEYSTONE

Le montant de la transaction n'a pas été communiqué. L'acquisition de la salle Ansermet par l'ETM assure la pérennité de cette salle de spectacle qui a compté dans l'histoire de Genève et de la RTS pour ses nombreuses retransmissions de concerts, indiquent vendredi l'ETM et la RTS dans un communiqué commun. Sa vocation musicale perdure, ajoutent-ils.

Actuellement, le bâtiment n'est plus occupé que marginalement par la RTS pour une vingtaine de concerts par an. Sinon, la salle est louée par la Ville de Genève, qui la met à disposition de l'Orchestre de Chambre de Genève et de l'Ensemble Contrechamps. Tous deux continueront à répéter et à programmer des concerts dans le nouveau projet.

La création du Centre des musiques actuelles valorisera toute la collectivité des musiques amplifiées, du métal à l'électro en passant par la pop, le jazz et toutes ses déclinaisons, estime l'ETM. Ce nouvel espace de 3000 m2 offrira aussi aux artistes locaux la possibilité de faire des concerts et des enregistrements.

Un mécène

La RTS louera ponctuellement la Salle Ansermet, qui sera rénovée, pour des concerts qu'elle diffusera sur ses antennes. Les autres locaux du bâtiment seront entièrement réaménagés afin d'offrir 35 salles de répétitions et une salle de concert de 160 places avec une isolation phonique optimale. La Fondation Wilsdorf finance ce projet.

La RTS avait mis en vente cette salle dans le cadre de sa politique immobilière. «En nous séparant de bâtiments dont nous n'avons plus besoin, nous pouvons optimiser nos surfaces et réduire nos coûts, et ainsi investir nos moyens dans la production et le développement de notre offre de programme », relève Pascal Crittin, directeur de la RTS, cité dans le communiqué.