Analyses en cours Le bélouga de la Seine a été autopsié mercredi

ATS

12.8.2022 - 00:30

L'autopsie du bélouga euthanasié mercredi après plus d'une semaine d'errance dans la Seine, en France, a été effectuée le jour même, a fait savoir jeudi la préfecture du Calvados. Les résultats ne sont pas encore connus.

Âgé, très amaigri et affaibli, le bélouga de 800 kg avait été extrait d'une écluse de la Seine lors d'une opération risquée dans la nuit de mardi à mercredi (archives).
Âgé, très amaigri et affaibli, le bélouga de 800 kg avait été extrait d'une écluse de la Seine lors d'une opération risquée dans la nuit de mardi à mercredi (archives).
ATS

«Des analyses sont en cours. Nous communiquerons le moment venu sur les conclusions», a précisé la préfecture.

Âgé, très amaigri et affaibli, le cétacé de 800 kg avait été extrait d'une écluse de la Seine lors d'une opération risquée dans la nuit de mardi à mercredi. Il avait dû être euthanasié mercredi, après son arrivée en camion à Ouistreham. La vétérinaire des pompiers avait expliqué que l'état de l'animal s'était dégradé pendant le transport et qu'il souffrait d'une grave insuffisance respiratoire.

Elle avait ajouté que l'autopsie, menée par l'observatoire Pelagis spécialiste des mammifères marins, serait «importante» pour connaître les raisons de la mort de la baleine blanche. Elle pourrait également permettre de comprendre comment cet animal habitué aux eaux froides s'est retrouvé dans la Seine.

Pas de chances de survie dans la Seine

Une orque avait déjà été observée dans le fleuve en mai, entre Rouen et Le Havre. Elle avait finalement été retrouvée morte. Une autopsie avait privilégié un décès par inanition.

Repéré le 2 août dans le fleuve, le bélouga était retenu depuis vendredi dans le bassin d'une écluse, située à 70 km au nord-ouest de Paris. Il ne pouvait espérer survivre dans une eau non salée à 25 degrés Celsius avec des éléments de pollution ou sonores incompatibles avec sa survie, selon les spécialistes.

La baleine blanche vit habituellement dans les eaux arctiques et subarctiques. Il s'agit, selon Pélagis, du second bélouga connu en France après qu'un pêcheur de l'estuaire de la Loire en avait remonté un dans ses filets en 1948.