SpaceX a repoussé d'un jour le deuxième lancement très attendu de la plus grande et plus puissante fusée jamais construite, Starship, en raison de problèmes techniques, a annoncé jeudi Elon Musk, le patron de l'entreprise américaine.
La fusée Starship de SpaceX, séparée de son booster, sur la rampe de lancement de Starbase, la veille de son deuxième vol d'essai, le 16 novembre 2023 à Boca Chica, au Texas
Le décollage de la fusée Starship conçue par SpaceX repoussé à samedi - Gallery
La fusée Starship de SpaceX, séparée de son booster, sur la rampe de lancement de Starbase, la veille de son deuxième vol d'essai, le 16 novembre 2023 à Boca Chica, au Texas
Ce deuxième vol d'essai sera scruté de très près par la Nasa, qui compte sur ce vaisseau pour ses missions de retour sur la Lune, après une première tentative qui s'est soldée par une énorme explosion au printemps.
Elon Musk a déclaré sur X (anciennement Twitter) qu'une pièce permettant d'ajuster et de stabiliser les deux étages de la fusée pendant leur phase de descente, afin qu'ils puissent atterrir au bon endroit et être ultérieurement réutilisés, doit être remplacée. «Le lancement est donc reporté à samedi», a-t-il conclu.
Le 20 avril, Starship avait décollé pour la première fois dans sa configuration complète. Mais plusieurs moteurs n'avaient pas fonctionné, et SpaceX avait volontairement fait exploser la fusée au bout de quatre minutes.
La fusée s'était désintégrée en une boule de feu et s'était écrasée dans le golfe du Mexique, projetant un nuage de poussière au-dessus d'une ville située à plusieurs kilomètres de là.
En sept mois, l'aire de lancement a été reconstruite, et un système de «déluge» d'eau a été installé et testé. Ces trombes d'eau déversées au moment de l'allumage des moteurs doivent atténuer les ondes acoustiques, limitant les vibrations.
Sur le long terme, SpaceX envisage d'utiliser Starship, la fusée la plus puissante jamais construite, pour atteindre la planète Mars.
Mais, avant, la Nasa attend de SpaceX qu'elle lui livre une version modifiée de la fusée pour lui permettre d'atterrir sur la Lune dans le cadre de ses missions Artémis.
AFP