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Turquie
Le flair des chiens suisses permet de retrouver des survivants
Les chiens de sauvetage réagissent de manière spécifique aux individus vivants. Les cadavres, en revanche, les laissent indifférents. C'est grâce à cette capacité que les canidés conduits par les sauveteurs suisses ont localisé mardi quatre survivants du tremblement de terre dans la zone sinistrée d'Iskenderun, au sud de la Turquie.
«Nos chiens de recherche et de sauvetage sont spécifiquement entrainés pour retrouver les personnes vivantes ensevelies, l'odeur des vivants étant différente de celle des morts», a expliqué mardi soir à Keystone-ATS Gian Forster, un responsable de la Société suisse des chiens de recherche et de sauvetage (REDOG).
Gian Forster est l'un des deux chefs d'équipe sur place. L'organisation a déployé au total 11 personnes et six chiens dans la région dévastée d'Iskenderun, à la frontière turco-syrienne.
Collaboration avec les locaux
Les deux équipes de REDOG se relaient sur une durée de 24 heures, détaille le responsable. Il y a trois chiens par équipe et chacun d'eux examine la zone sinistrée durant dix à vingt minutes avant d'être remplacé par l'animal suivant. Les canidés sont spécialement équipés pour résister aux conditions hivernales locales.
En principe, les membres de REDOG restent une dizaine de jours sur les lieux de la catastrophe. «Au-delà de ce délai, la probabilité de retrouver des survivants s'affaiblit», souligne Gian Forster.
«L'endroit précis où les quatre rescapés d'Iskenderun ont été retrouvés ne nous laissait pourtant que très peu d'espoir», dépeint le sauveteur en revenant sur l'intervention de mardi. L'équipe de REDOG et les volontaires de l'organisation partenaire de sauvetage turque GEA avaient été informés au préalable que des personnes se trouvaient sous les gravats des bâtiments.
Aucun signe de vie n'avait cependant été repéré avant qu'un chien ne témoigne de l'intérêt pour une fissure. L'équipe de sauvetage turque a alors pu secourir les quatre individus. Bien que vivants, ces derniers souffraient de blessures, de déshydratation et d'hypothermie.
Les deux organisations collaborent et se secondent dans leur travail. Les sauveteurs suisses sont responsables des fouilles tandis que les locaux extirpent les victimes des décombres.
Debriefing et soutien psychologique
Gian Forster relève encore que les quelques bâtiments encore debout dans la ville menacent constamment de s'effondrer en raison des répliques sismiques.
Et le chef d'équipe de préciser qu'un debriefing sera proposé aux sauveteurs à leur retour en terres helvétique. Un soutien psychologique qui permet d'apaiser, un peu, la peine éprouvée sur le terrain d'une telle catastrophe.
om, ats