Un ministre en fâcheuse posture Le «pipigate» un scandale qui entache la Belgique!

La Rédaction de blue News

8.9.2023

L'histoire fait rire les Français et sans doute aussi les Belges, mais d'un rire probablement plus jaune. Lors de sa soirée d'anniversaire, une caméra de surveillance a filmé le ministre belge de la Justice Vincent Van Quickenborne dans une position bien embarrassante. Pis, des convives ont cru bon d'uriner sur un véhicule de police...

Le ministre de la Justice a-t-il voulu imiter le Manneken Pis, la statue la plus emblématique de son pays? (image d'illustration)
Le ministre de la Justice a-t-il voulu imiter le Manneken Pis, la statue la plus emblématique de son pays? (image d'illustration)
Jean-Marc Pierard

La Rédaction de blue News

S'il ne se souvient pas de tous les détails de sa soirée d'anniversaire très arrosée, le ministre belge de la Justice Vincent Van Quickenborne n'est pas prêt d'oublier le raz-de marée médiatique qu'il est contraint d'essuyer actuellement. L'affaire fait tant de bruit qu'on l'a même baptisée le «pipigate»: au pays du Manneken Pis, ça ne s'invente pas!

Le 14 août dernier, l'élu a invité des amis à son domicile pour célébrer son anniversaire. Or, les caméras de surveillance ont filmé certains invités urinant contre le fourgon de police garé devant chez lui, afin d'assurer sa sécurité.

Finalement, le ministre lui-même a été vu vers 4 heures du matin, se penchant en arrière aux côtés d'un autre convive. Si beaucoup y ont vu Vincent Van Quickenborne en train de mimer le fait d'uriner, le principal intéressé dément et prétend qu'il jouait de l'«air guitar», sans beaucoup de conviction, car il reconnaît aussi que sa mémoire lui fait défaut quant au déroulement de cette soirée arrosée...

Par contre, il nie fermement avoir eu connaissance du comportement «dégoûtant» de ses invités ayant soulagé leur vessie contre le véhicule des forces de l'ordre. Des explications qui ont peu convaincu le public.

Excuses et enquête

L'affaire, révélée dans les médias le 23 août, a pris des proportions politiques.

Le ministre de la Justice a dû s'expliquer longuement devant le Parlement, où il s'est confondu en excuses à de nombreuses reprises. «Je voudrais m'excuser auprès de tous les agents de police du pays. Je comprends tout à fait que cela les ait indignés. C'est absolument inadmissible», a-t-il notamment déclaré devant les députés de la commission Justice.

Une enquête pour «outrage» a été ouverte par le parquet de Courtrai, la ville où vit le ministre et où les faits se sont produits.