Tokyo
Le typhon Lan devrait balayer une partie du Japon dimanche, ce qui risque d'avoir des retombées sur le taux de participation aux législatives. Lan était classé samedi en catégorie 4, avec des vents soufflant jusqu'à 250 km/h. Shinzo Abe est donné favori du scrutin.
A la mi-journée (heure du Japon), le typhon se trouvait au sud de l'île de Minamidaitjima, à l'est d'Okinawa, et se décalait vers le nord-est à la vitesse de 15 km/h, a fait savoir l'agence météorologique du Japon.
Les autorités des départements d'Okinawa et de Hyogo ont avancé d'un jour les opérations de vote dans certaines îles reculées en raison de l'approche du typhon, ont rapporté les médias.
Le typhon Lan devrait faiblir et passer en catégorie 1 à mesure qu'ils se rapprochera de l'agglomération de Tokyo lundi matin, a encore indiqué l'agence météorologique.
La journée de samedi était la dernière de la campagne pour le renouvellement des députés de la chambre basse du parlement nippon.
Pyongyang dans le collimateur
Le premier ministre Shinzo Abe s'est engagé à protéger les Japonais au dernier jour de la campagne dominée par les menaces de la Corée du Nord. M. Abe, qui a déclenché ces législatives anticipées, semble en passe de gagner haut la main son pari pour s'assurer un nouveau mandat à la tête de la troisième économie mondiale.
"C'est la coalition au pouvoir qui est capable de protéger la vie des gens et de défendre un mode de vie heureux", a-t-il déclaré devant une foule venue samedi affronter la pluie dans le centre du Japon. Il faisait allusion à la Corée du Nord qui a menacer de "couler" l'archipel, au dessus duquel elle a fait voler ses missiles.
La coalition du parti libéral démocrate (PLD, droite) de M. Abe avec le parti Komeito devrait remporter environ 300 des 465 sièges de l'assemblée, selon une projection du quotidien économique Nikkei.
Cette victoire permettrait à Shinzo Abe de rester aux commandes jusqu'en 2021, s'il emporte la présidence du PLD l'été prochain.
"Politique flasque"
Loin derrière, le parti de l'espoir (droite) de la charismatique gouverneure de Tokyo Yuriko Koike et le parti démocrate constitutionnel (centre gauche), fraîchement créés, obtiendraient chacun un cinquantaine de sièges.
"Nous ne devons pas en rester au statu quo de la politique flasque qui n'est pas parvenue à mener des réformes drastiques et nécessaires", a lancé Mme Koike samedi dans son dernier discours.
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