Sept victimes Le Valais ordonne le tir d'un loup dans la région de Conches

zd, ats

3.7.2023 - 10:08

Le conseiller d'Etat valaisan Frédéric Favre, en charge de la sécurité, des institutions et du sport, a ordonné le tir d'un loup dans la région de Conches, entre les localités de Fiesch et Oberwald. Le prédateur a tué sept animaux de rente en situation protégée.

Le tir d'un loup a été ordonné dans la région de Conches, entre les localités de Fiesch et Oberwald, dans le Haut-Valais (image symbolique).
Le tir d'un loup a été ordonné dans la région de Conches, entre les localités de Fiesch et Oberwald, dans le Haut-Valais (image symbolique).
ATS

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L'ordonnance révisée de la loi fédérale sur la chasse (OChP) entrée en vigueur le 1er juillet 2023 permet d'abattre un loup dès que celui-ci a tué au moins six ovins ou caprins sur une période de quatre mois dans des situations protégées ou non protégeables. La limite avant cette date était fixée à dix animaux de rente.

«Les conditions de tir sont donc réunies», indique l'Etat du Valais lundi dans un communiqué. Selon le Service de la chasse, de la pêche et de la faune (SCPF), il s'agit d'un loup isolé.

C'est la première autorisation délivrée cette saison, précise à Keystone-ATS Nicolas Bourquin, chef du service. Les animaux de rente n'avaient pas encore rejoint l'alpage mais se trouvaient sur des surfaces agricoles utiles lorsqu'ils ont été attaqués, ajoute-t-il.

La décision de tir a été publiée lundi dans le Bulletin officiel. L’autorisation est valable 60 jours, aussi longtemps que des animaux de rente se trouvent dans le périmètre de tir et que le potentiel de dommages subsiste, précise le canton.

Des meutes

Dans les régions de Laggin/Zwischbergen et de Nanztal/Visperterminen, plusieurs attaques attribuées à des meutes ont eu lieu. Pour obtenir une autorisation de tir de la Confédération, le Valais doit encore prouver que ces meutes se sont reproduites avec succès cette année.

A noter que si l’Office fédéral de l'environnement donne son feu vert, un canton peut abattre jusqu'à «deux tiers au maximum des jeunes animaux nés dans l'année» de la meute visée, comme le prévoit la nouvelle ordonnance pour les régions abritant plus d'une meute.