A l'issue d'un raid de la police sur une cache de l'EI, qui a donné lieu à plus d'une heure d'échange de coups de feu, la police avait dénombré 16 morts.
Une veillée a néanmoins été organisée sous haute surveillance devant l'église Saint-Antoine, dans la capitale, à 8h45, l'heure à laquelle l'édifice avait été attaqué le dimanche précédent par un kamikaze, tuant des dizaines de fidèles.
Les autorités du Sri Lanka, qui ont dû s'excuser d'avoir sous-estimé la menace des djihadistes, ont promis la plus grande fermeté dans la répression.
Les attentats, une «insulte à l'humanité»
A l'issue d'un raid de la police sur une cache de l'EI, qui a donné lieu à plus d'une heure d'échange de coups de feu, la police avait dénombré 16 morts.
Une veillée a néanmoins été organisée sous haute surveillance devant l'église Saint-Antoine, dans la capitale, à 8h45, l'heure à laquelle l'édifice avait été attaqué le dimanche précédent par un kamikaze, tuant des dizaines de fidèles.
Les autorités du Sri Lanka, qui ont dû s'excuser d'avoir sous-estimé la menace des djihadistes, ont promis la plus grande fermeté dans la répression.
Le chef de file des catholiques du Sri Lanka a qualifié dimanche d'«insulte à l'humanité» les attentats menés à Pâques par des kamikazes contre trois églises et trois hôtels de luxe. 253 personnes ont péri dans ces attaques.
L'archevêque de Colombo, Mgr Malcolm Ranjith, a célébré une messe privée diffusée en direct à la télévision après l'annulation de tous les offices publics de peur de nouvelles attaques. Une veillée a néanmoins été organisée sous haute surveillance devant l'église Saint-Antoine, dans la capitale, à 8h45, l'heure à laquelle l'édifice avait été attaqué le dimanche précédent par un kamikaze, tuant des dizaines de fidèles.
Le prélat a débuté la messe en appelant à la paix et à l'unité dans cette nation multiethnique d'Asie du Sud. «Ce qui s'est passé dimanche dernier est une immense tragédie, une insulte à l'humanité», a dit l'archevêque. Il a appelé les fidèles à faire preuve de bonté les uns envers les autres en signe de respect pour toutes les victimes de ces attentats qui ont également fait près de 500 blessés.
«Aujourd'hui, durant la messe, nous prêtons attention à la tragédie survenue dimanche dernier et nous essayons de comprendre. Nous prions pour que ceux qui ont perdu la vie ce jour-là vivent une vie éternelle à travers le Seigneur et pour que les blessés guérissent bientôt». «De la même manière, nous prions pour que dans ce pays règne la paix et la co-existence, la compréhension mutuelle sans divisions», a-t-il ajouté.
Les autorités ont imputé la responsabilité du massacre à un groupe islamiste local affilié à l'organisation djihadiste Etat islamique, laquelle a revendiqué le bain de sang.
L'EI confirme la mort de trois djihadistes
Le groupe a par ailleurs confirmé samedi avoir été visé par l'assaut de la police contre une de ses caches. Les forces de l'ordre avaient lancé vendredi soir un raid sur une maison de Kalmunai, une ville de la côte est de l'île, sur la foi de renseignements la désignant comme une cache de responsables des attentats de Pâques.
L'agence de propagande de l'EI, Amaq, a indiqué samedi que les trois kamikazes étaient membres de l'organisation. Ces hommes ont affronté la police «avec des armes automatiques et, après avoir épuisé leurs munitions, ont fait détoner leurs ceintures explosives», selon elle.
A l'issue de cette opération, qui a donné lieu à plus d'une heure d'échange de coups de feu, la police avait dénombré 16 morts: outre ces trois kamikazes, trois femmes et six enfants tués par les explosions, trois autres hommes abattus par les forces de l'ordre, et un civil victime de la fusillade.
Les autorités du Sri Lanka, qui ont dû s'excuser d'avoir sous-estimé la menace des djihadistes, ont promis la plus grande fermeté dans la répression. Kalmunai est une ville peuplée majoritairement de musulmans, dans la province d'origine de l'islamiste Zahran Hashim, soupçonné d'avoir organisé les attaques suicides.
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