«Le violeur c'est toi»: selon les estimations des médias locaux, la manifestation a rassemblé entre 4000 et 6000 personnes, qui ont répété la chorégraphie au moins quatre fois avant de se disperser sans incident majeur.
Vêtues de noir, un bandeau sur les yeux, un foulard rouge autour du cou, les Chiliennes ont dénoncé à nouveau l'«Etat oppressif» et entonné le slogan: «La faute n'est pas de moi, ni où j'étais ni comment j'étais habillée... Les violeurs, ce sont vous !«.
Dansée pour la première fois le 20 octobre à Valparaiso, la chorégraphie chilienne est depuis devenue un phénomène mondial et a été reprise à Paris, Barcelone, Bogota ou Mexico notamment.
Les Chiliennes dénoncent l'oppression
«Le violeur c'est toi»: selon les estimations des médias locaux, la manifestation a rassemblé entre 4000 et 6000 personnes, qui ont répété la chorégraphie au moins quatre fois avant de se disperser sans incident majeur.
Vêtues de noir, un bandeau sur les yeux, un foulard rouge autour du cou, les Chiliennes ont dénoncé à nouveau l'«Etat oppressif» et entonné le slogan: «La faute n'est pas de moi, ni où j'étais ni comment j'étais habillée... Les violeurs, ce sont vous !«.
Dansée pour la première fois le 20 octobre à Valparaiso, la chorégraphie chilienne est depuis devenue un phénomène mondial et a été reprise à Paris, Barcelone, Bogota ou Mexico notamment.
Des milliers de femmes se sont réunies mercredi devant le stade national de Santiago pour danser sur une chorégraphie («Le violeur c'est toi») créée par un collectif féministe chilien. La performance est devenue un hymne contre les violences faites aux femmes.
Vêtues de noir, un bandeau sur les yeux, un foulard rouge autour du cou, elles ont dénoncé à nouveau l'«Etat oppressif» et entonné le slogan: «La faute n'est pas de moi, ni où j'étais ni comment j'étais habillée... Les violeurs, ce sont vous !«. L'appel avait été lancé sur les réseaux sociaux et les manifestantes ont dansé la chorégraphie à plusieurs reprises vers 19h30 locales (23h30 en Suisse).
La chorégraphie a été créée il y a quelques semaines par le collectif féministe LasTesis, à Valparaiso. «Ce fut une belle expérience de partager ça avec des milliers et des milliers de femmes, la plupart plus âgées, certaines âgées de 90 ans et en fauteuil roulant», a déclaréJacqueline Saintard, une économiste de 66 ans.
Selon les estimations des médias locaux, la manifestation a rassemblé entre 4000 et 6000 personnes, qui ont répété la chorégraphie au moins quatre fois avant de se disperser sans incident majeur.
Nées au Chili, portées jusqu'à Paris
La chanson et sa chorégraphie sont nées après une enquête sur le viol au Chili et s'inscrivaient dans le cadre d'un spectacle féministe plus large. Mais après l'éruption de protestations sociales au Chili et des informations faisant état de violences policières à l'égard des femmes, le groupe «LasTesis», dont on sait peu de choses, a décidé d'avancer sa première.
Dansée pour la première fois le 20 octobre à Valparaiso, la chorégraphie est depuis devenue un phénomène mondial et a été reprise à Paris, Barcelone, Bogota ou Mexico notamment.
Selon les données de la Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC), les violences sexistes ont coûté la vie à au moins 3529 femmes dans 25 pays en 2018. La crise actuelle au Chili, où les manifestants réclament une plus grande égalité sociale, a fait jusqu'à présent 23 morts et près de 5000 blessés.
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