Trois affaires emblématiques Les pires scandales #MeToo de l’année

L’année s’achève et les douze derniers mois ont vu passer leur lot de révélations concernant les violences faites aux femmes. Retour sur les affaires qui ont défrayé la chronique.

Gérard Depardieu

L’acteur français de 74 ans se retrouve aujourd’hui sur le banc des accusés. Une dizaine de femmes dénoncent des agressions sexuelles et l’homme est visé par deux plaintes pour viol. Dans une lettre ouverte publiée dans le journal « Le Figaro », il s’est défendu en affirmant qu’il n’était « ni un violeur ni un prédateur » …

La semaine dernière, c’est le Président Emmanuel Macron qui faisait enfler la polémique alors qu’il était invité sur France 5 et a confié être un « grand admirateur de Gérard Depardieu », un artiste qu’il considère comme un immense acteur. Il poursuit avec ces mots : « Il a fait connaître la France, nos grands auteurs, nos grands personnages dans le monde entier (...) il rend fier la France ».

Apparemment, nous n’avons pas tous la même notion du mot fierté…

Poelvoorde, Bruni, Darmon,...50 artistes dénoncent un «lynchage» de Depardieu

L’affaire Rubiales

Évoquons maintenant une autre affaire qui a secoué les bancs des terrains de foot cette fois-ci. Nous avons tous vu ces images où la joueuse espagnole Jenni Hermoso, après la victoire de son équipe au Mondial, se faisait embrasser par le président de la Fédération espagnole de football, Luis Rubiales.

Pour lui, le baiser était consenti, pour elle ce n’était pas le cas. Elle a confié dans un communiqué sur les réseaux : « Je me suis sentie vulnérable et victime d’une agression, d’un acte impulsif et sexiste, déplacé et sans aucun consentement de ma part ».

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L’homme avait fini par démissionner et par se faire tacler comme il le fallait par la FIFA qui l’a sanctionné d’une suspension de trois ans. Du côté de la justice, Luis Rubiales a été inculpé d’agression sexuelle. Un bon carton rouge et une sortie de terrain bien mérités.

Le procès de Donald Trump

Faisons maintenant une incursion dans la politique avec une affaire qu’on attendait depuis longtemps : le procès pour viol et diffamation de l’ancien président Donald Trump.

Accusé de viol par une ancienne chroniqueuse du magazine « Elle », E. Jean Carroll, Trump a été reconnu coupable d’agression sexuelle et de diffamation.

Les faits se sont déroulés en 1996 dans une cabine d’essayage d’un magasin de luxe New-Yorkais mais malgré le témoignage de la plaignante, l’homme n’a pas été inculpé pour viol…

«Diffamation»Nouvelle plainte de l'ex-journaliste qui accuse Trump de viol

Il s’est vu condamné à verse près de 5 millions de dollars de réparations pour le préjudice physique, moral, et l'atteinte à la réputation.

Espérons que l’année 2024 sera plus apaisée (on peut toujours rêver)…