Coronavirus Les primes 2021 ne souffriront pas du virus

ATS

9.4.2020 - 08:26

«Aujourd'hui, il n'y a pas de craintes particulières à avoir par rapport aux primes 2021», assure Verena Nold, directrice de santésuisse (archives).
«Aujourd'hui, il n'y a pas de craintes particulières à avoir par rapport aux primes 2021», assure Verena Nold, directrice de santésuisse (archives).
Source: KEYSTONE/LUKAS LEHMANN

Les surcoûts engendrés par la pandémie de coronavirus ne seront pas répercutés sur les primes 2021, assure Verena Nold, directrice de santésuisse. Les réserves des caisses permettront d'y faire face.

«Aujourd'hui, il n'y a pas de craintes particulières à avoir par rapport aux primes 2021», assure Mme Nold, interrogée dans l'édition de jeudi du journal économique L'Agefi. «Les réserves sont solides, elles sont bien garnies. Nous sommes convaincus qu'elles permettront donc de faire face à la crise du coronavirus.»

Les caisses maladie ont constitué environ 8,3 milliards de francs de réserves, soit un peu plus d'un quart du volume de 32 milliards remboursé en 2019, souligne la directrice de la faîtière des assureurs. Et de rappeler aussi que les primes 2021 sont fixées sur la base d'une projection des coûts pour l'année en question, non pas sur l'année 2020 et les éventuels surcoûts engendrés par le Covid-19.

Effet de rattrapage

Par ailleurs, il est encore trop tôt pour fournir des estimations sur l'évolution des coûts en regard de la pandémie. «D'une part, les patients aux soins intensifs coûtent cher», poursuit Mme Nold. «Mais enprenant une photographie globale, il y a aussi des coûts qui tombent, tant du côté des opérations prévues et remises à plus tard que des consultations en cabinet.»

Selon la directrice de santésuisse, un effet de rattrapage va toutefois très probablement se produire pour une partie de ces opérations et consultations. Il est possible qu'il puisse intervenir encore en 2020. «C'est une question de planification, et celle-ci pose de grands défis.»

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