Photographie à Lausanne Les visages remodelés de l'icône Cindy Sherman

Depuis bientôt 50 ans, Cindy Sherman s'intéresse aux questions d'identité et de représentation de genre. Photo Elysée à Lausanne expose une série de portraits que la photographe américaine a réalisés à partir de clichés de parties isolées de son corps.

Les visages remodelés de l'icône Cindy Sherman - Gallery

Ces faux selfies en perruque ou costume créent une galerie de personnages expressifs.

Photo: ATS

L'artiste découpe, déforme et recombine des détails de son visage.

Photo: ATS

Les visages remodelés de l'icône Cindy Sherman - Gallery

Ces faux selfies en perruque ou costume créent une galerie de personnages expressifs.

Photo: ATS

L'artiste découpe, déforme et recombine des détails de son visage.

Photo: ATS

Comme toujours, cette icône de l'art contemporain est au centre de ses photographies. L'artiste est continuellement devant et derrière l'objectif, mais ce n'est jamais vraiment elle-même qu'elle montre.

Photo Elysée expose jusqu'au 4 août un ensemble d'oeuvres en grand et moyen format tirées de sa dernière série «Untitled». Mêlant noir blanc et couleur, ces faux selfies en perruque ou costume créent une galerie de personnages expressifs, qui grimacent ou rient aux éclats.

Signes de l'âge

À l’aide de technologies numériques, Cindy Sherman découpe, déforme et recombine des détails de son visage, photographiés en 2010 et en 2023. L'artiste, qui va bientôt fêter ses 70 ans, laisse voir – et même les accentue – les signes de l'âge, une réalité peu présente dans l'espace médiatique.

La série est pour la première fois exposée dans un musée, après des présentations dans des galeries à Zurich et New York. Elle compte en tout 38 autoportraits, dont 14 sont présentés à Lausanne.

Expositions en parallèle

Avec comme fil rouge la thématique du «portrait», Photo Elysée consacre en parallèle une exposition aux années parisiennes de Man Ray, à l'occasion des 100 ans du surréalisme. Un travail de Christian Marclay et des étudiants de l'ECAL autour du photomaton, ainsi qu'un projet de recherche sur les «données» complètent la programmation.