Valais Licenciement confirmé de Jean-Marie Bornet, ex porte-parole de la police

ATS

18.9.2018 - 12:49

Le Tribunal cantonal valaisan a confirmé le licenciement de Jean-Marie Bornet (archives).
Le Tribunal cantonal valaisan a confirmé le licenciement de Jean-Marie Bornet (archives).
Source: KEYSTONE/OLIVIER MAIRE

Le Tribunal cantonal valaisan a confirmé le licenciement de Jean-Marie Bornet, prononcé par le Conseil d'Etat. Il a rejeté le recours de droit administratif de l'ancien porte-parole de la police valaisanne.

Selon le Tribunal cantonal, "le recourant avait effectivement violé, sous plusieurs aspects et à réitérées reprises, ses devoirs professionnels", a-t-il écrit mardi dans un communiqué, précisant que cet arrêt datait du 5 septembre.

Jean-Marie Bornet avait été licencié le 12 avril 2017 par le Conseil d'Etat. Les autorités avaient évoqué une rupture des liens de confiance, et plus particulièrement des prises de position publiques contraires à la charge d'un chef de la prévention et de l'information et porte-parole de la police cantonale.

Alors candidat au Conseil d'Etat pour le "Rassemblement citoyen Valais", M. Bornet s'était notamment vu reprocher ses critiques sur la loi sur la circulation routière Via Sicura. Il s'en était également pris au Ministère public.

L'ancien membre de l'Etat-major de la police cantonale avait fait recours contre la décision du Conseil d'Etat, qui avait eu un grand retentissement en Valais. Il avait affirmé avoir respecté ses devoirs professionnels, arguant de sa liberté d'expression.

Le Tribunal cantonal l'a toutefois débouté. Selon le juge, M. Bornet a bel et bien adopté "un comportement concrètement préjudiciable à l'exercice de ses fonctions dirigeantes et de représentation auprès de la police cantonale." Et d'ajouter que la "résiliation ordinaire des rapports de service de Jean-Marie Bornet reposait donc sur des motifs fondés."

"Détermination intacte"

Le Tribunal cantonal a également conclu que, contrairement aux affirmations de M. Bornet, "les droits procéduraux avaient été respectés." Il n'a pas non plus estimé que le recourant avait été victime d'une inégalité de traitement.

Contacté par Keystone-ATS, M. Bornet a assuré que sa "détermination demeurait intacte", renvoyant pour le reste à son avocate Beatrice Pilloud.

Celle-ci a indiqué qu'elle n'avait pas encore eu le temps de lire le jugement, qui lui est parvenu mardi matin. "Je ne peux donc pas encore me déterminer sur un éventuel recours", a-t-elle dit à propos d'un arrêt qui peut être désormais attaqué devant le Tribunal fédéral.

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