Loire Pour avoir tué son ex-compagne, il écope de 25 ans de réclusion 

ATS

18.11.2023 - 11:42

Un homme de 35 ans qui avait tué son ex-compagne d'une cinquantaine de coups de couteau à Mably dans la Loire en mars 2021, a été condamné vendredi soir à 25 ans de réclusion criminelle par la cour d'assises du département.

Un homme de 35 ans qui avait tué son ex-compagne d'une cinquantaine de coups de couteau à Mably dans la Loire en mars 2021, a été condamné vendredi soir à 25 ans de réclusion criminelle par la cour d'assises du département.
Un homme de 35 ans qui avait tué son ex-compagne d'une cinquantaine de coups de couteau à Mably dans la Loire en mars 2021, a été condamné vendredi soir à 25 ans de réclusion criminelle par la cour d'assises du département.
Imago

Prononcée au terme de trois jours d'audience, la condamnation d'Aliou Condoul, Sénégalais dont la fille réside avec sa mère au Sénégal, est assortie d'une interdiction définitive du territoire français à l'issue de sa détention.

L'avocat général Abdelkrim Grini avait requis 30 années de réclusion, assorties d'une peine de sûreté de 20 ans, pour cet homme qui résidait en France de façon irrégulière depuis 2018.

M. Grini a souligné que l'accusé s'était «acharné» sur son ex-compagne, allant chercher un deuxième couteau lorsque la lame du premier s'était brisée sous la violence des coups.

Photos de la victime

Aliou Condoul a également voulu humilier sa victime, employée d'un Ehpad, a insisté l'avocat général, rappelant qu'il avait envoyé à des proches des vidéos intimes d'elle et de son nouveau compagnon et des photos d'elle nue, ensanglantée sur le lit où elle a été retrouvée par les enquêteurs.

L'accusé a affirmé être «devenu fou» en découvrant que celle avec laquelle il s'était marié religieusement quatre mois auparavant, mais dont il était séparé depuis deux mois, avait une relation avec son meilleur ami, après avoir fouillé dans la messagerie de son téléphone.

La défense a évoqué la «fragilité narcissique», ainsi que les codes différents de la culture et de la religion de celui qui s'était très rapidement constitué prisonnier après avoir tué celle qu'il «voulait garder».

La partie civile, qui représentait la mère de la victime, a, quant elle, estimé être en présence du «schéma classique des violences conjugales qui aboutissent à un féminicide».