La garde à vue de l'homme interpellé samedi a été levée en début d'après-midi, a indiqué dimanche le parquet de Lyon. Il était considéré comme suspect après l'agression d'un prêtre orthodoxe grièvement blessé par balles.
«En l'état des investigations conduites par les enquêteurs, aucun élément ne permet (...) de l'impliquer dans la commission des faits», a expliqué le parquet, ajoutant par ailleurs que l'état de santé de cet homme n'était pas compatible avec une garde à vue. Le médecin l'ayant examiné a jugé que son état «relevait d'une hospitalisation sous contrainte» (dans un établissement psychiatrique).
Interpellé samedi peu après les faits dans un autre quartier de Lyon que celui de l'église orthodoxe, cet homme «pouvait correspondre au signalement donné par les premiers témoins», avait alors indiqué le parquet. Le suspect, un sans-domicile fixe, selon une source proche de l'enquête, n'était pas porteur d'une arme au moment de son interpellation.
Samedi, le prêtre de l'église orthodoxe grecque du 7e arrondissement de Lyon a été l'objet d'une «tentative d'assassinat», selon la qualification retenue par le parquet. Grièvement blessé, ce ressortissant grec était toujours hospitalisé au lendemain des faits.
Deux jours après l'attentat dans la basilique de Nice, cette attaque dans un lieu de culte a provoqué un fort émoi. Toutefois la piste terroriste n'est pas plus privilégiée que celle d'un différend de droit commun.