ZurichManifestation et contre-manifestation à Zurich
olgr, ats
12.2.2022 - 15:44
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées samedi après-midi aux alentours de la gare de Zurich en guise de contre-manifestation à une mobilisation d'opposants aux mesures sanitaires. Ceux-ci sont jugés fascisants par les contre-manifestants de gauche.
olgr, ats
12.02.2022, 15:44
ATS
La mobilisation contre les mesures sanitaires devait commencer en gare de Zurich, raison pour laquelle les contre-manifestants se sont rassemblés dans les environs. Mais la mobilisation contre les mesures anti-Covid a finalement débuté en un autre endroit.
Les polices cantonale et municipale de Zurich sont présentes en force. Il s'agit de rassemblements non autorisés. Plusieurs accès à la gare ont été bouclés. Les forces de l'ordre ont fait usage de lances à eau, de gaz lacrymogène et de balles en caoutchouc. Des lignes des transports publics ont été déviées.
Les contre-manifestants qui s'étaient donné rendez-vous notamment vers le Musée national ont été autorisés à se rendre dans le quatrième arrondissement, à quelques centaines de mètres de la gare. La police a appelé les badauds à éviter le périmètre de la gare.
Au poste
Dans le même temps, en vieille ville, la police a interpellé «un groupe de personnes assez important et potentiellement violent», qui pourrait appartenir à la mouvance d'extrême-droite, a-t-elle annoncé sur Twitter. Les personnes concernées ont été emmenées au poste.
La police zurichoise avait prévenu en début de semaine qu'elle se préparait à une intervention, après que des groupes d'extrême-gauche ont appelé à une contre-manifestation face aux opposants aux mesures sanitaires. Les contre-manifestants ont lancé samedi des slogans comme «Züri sans nazis – Empêcher l'avancée de la droite.»
Les réfractaires aux mesures contre le Covid ont lancé de leur côté leur appel à la mobilisation dès 14h00, via les réseaux sociaux, avec l'intention de défiler en ville.
La gauche estime que «si tous ces manifestants contre les mesures sanitaires ne sont pas d'extrême-droite, l'évolution est inquiétante», en allusion à la présence d'un «groupe néo-fasciste» derrière lequel des manifestants contre les mesures liées au Covid se seraient retrouvés récemment à Berne.