«Spring Break» Miami Beach impose un couvre-feu après des violences

ATS

23.3.2022 - 02:00

La ville américaine de Miami Beach a décidé d'imposer un couvre-feu nocturne en fin de semaine, pour endiguer une vague de violences par arme à feu. Les étudiants sont en train d'affluer en Floride pour les vacances universitaires de printemps.

Le "Spring Break" à Miami fait partie de l'imaginaire collectif de générations d'étudiants, mais ces dernières années les habitants semblent de plus en plus dérangés par la situation.
Le "Spring Break" à Miami fait partie de l'imaginaire collectif de générations d'étudiants, mais ces dernières années les habitants semblent de plus en plus dérangés par la situation.
ATS

23.3.2022 - 02:00

Des responsables municipaux ont voté la mesure mardi soir après deux fusillades ayant fait cinq blessés ces derniers jours dans cette ville du sud-est des Etats-Unis. Ces «cinq personnes atteintes par balle auraient tout à fait pu être cinq personnes tuées» par balle, a dit le maire Dan Gelber.

Le couvre-feu, qui couvre la zone la plus fréquentée de la station balnéaire dont la célèbre artère Ocean Drive, durera de minuit à 06h00, chaque nuit, à partir de mercredi soir et jusqu'à lundi matin. Les autorités prévoient de le renouveler la semaine prochaine.

37 armes saisies en trois jours

L'année dernière, la ville avait déjà imposé un couvre-feu et interdit aux bars de vendre de l'alcool après 02h00 du matin. La police avait interpellé plus d'un millier de fêtards pour troubles à l'ordre public.

Pour éviter la répétition de ces incidents, la police a renforcé ses effectifs et ses patrouilles. Elle a saisi 37 armes à feu en trois jours, a indiqué lundi le chef de la police.

Chaque année au printemps, une foule de jeunes fêtards, notamment des étudiants, investit le front de mer de Miami Beach pour des fêtes alcoolisées, qui durent jusqu'au bout de la nuit et peuvent rapidement dégénérer.

Le «Spring Break» à Miami fait partie de l'imaginaire collectif de générations d'étudiants, mais ces dernières années les habitants semblent de plus en plus dérangés par la situation, en dépit de l'indéniable apport à l'économie locale.

ATS