Tête et mains sectionnéesMystère en Ligurie: un cadavre mutilé a été retrouvé dans la mer
SDA/Trad.
26.7.2023
Le mystère plane sur Santa Margherita Ligure, non loin de Gênes, après la découverte d'un cadavre sans tête ni mains. La seule chose certaine pour l'instant est que la main gauche, qui a été retrouvée séparément, appartient à un jeune Égyptien qui aurait eu 19 ans en octobre prochain.
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26.07.2023, 08:38
26.07.2023, 08:45
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La première main, dont les empreintes ont permis d'identifier le garçon, a été trouvée par un pêcheur lundi après-midi à l'embouchure de la rivière Entella, à Chiavari, en Ligurie. Aujourd'hui mardi, un sauveteur a trouvé la deuxième main sur une plage non loin de là.
Quant au corps mutilé, il a été retrouvé en mer, entre Santa Margherita et Portofino, par l'équipage d'une annexe qui transportait du personnel à bord d'un yacht.
«Coupures nettes»: un meurtre ?
La procureure Daniela Pischetola a ouvert un dossier pour meurtre afin de mener à bien toutes les investigations. Aucune hypothèse n'est écartée : du meurtre à l'accident.
Selon les premières informations, le corps du jeune Nord-Africain pourrait avoir séjourné dans l'eau entre 24 et 48 heures. Les coupures au cou et aux poignets sont nettes. Le cadavre présente également une plaie abdominale.
Le procureur confiera dans les prochaines heures la mission au médecin légiste qui devra également procéder à une extrapolation de l'ADN pour être certain que les mains et le corps appartiennent à la même personne.
Pas d'antécédents
Le garçon égyptien, qui avait été accueilli dans une communauté pour mineurs non accompagnés, n'avait pas de casier judiciaire. «Il n'a jamais eu de problèmes», affirment les opérateurs de la coopérative «Ce.sto» qui ont pris en charge le jeune homme entre octobre et décembre 2022. Devenu adulte, il a intégré le projet «Autonomie» de la coopérative.
Il avait travaillé comme apprenti coiffeur à Via del Campo, sans jamais donner lieu à des inquiétudes ou à des rapports de mauvaise conduite. Tout au plus avait-il déjà été signalé, alors qu'il se trouvait dans la communauté pour mineurs étrangers non accompagnés, pour des bagarres entre jeunes garçons.
Les enquêteurs tentent de reconstituer les dernières heures du jeune Égyptien : que faisait-il là ? Était-il seul ? Quelqu'un l'a-t-il tué ou s'agit-il d'un décès accidentel ? Autant de questions auxquelles l'autopsie pourrait apporter les premières réponses.