Deux journalistes de blue News se sont donné rendez-vous à Sion le 15 février pour prendre ensemble une bonne dose d'adrénaline. Le défi du jour pour Alizée Liechti et Valérie Passello: tester un simulateur de chute libre et s'envoler à quelque 14 mètres au-dessus du sol. Frissons garantis!
On a testé pour vous: le simulateur de chute libre!
Le défi du jour pour Alizée Liechti et Valérie Passello: tester un simulateur de chute libre et s'envoler à quelque 14 mètres au-dessus du sol. Frissons garantis!
19.03.2024
Que ressent-on lorsque l'on saute d'un avion? Seuls les parachutistes peuvent vraiment l'expliquer. Mais depuis 2013, tout un chacun peut se faire une bonne idée de cette sensation avec l'unique simulateur de chute libre indoor de Suisse romande, RealFly, basé à Sion.
Déterminées à tester l'installation à leur tour, nos deux journalistes Alizée Liechti et Valérie Passello n'ont pas hésité à faire le grand saut... enfin presque! Ce 15 février en fin de matinée, l'équipe de blue News se retrouve dans la grande halle où se trouve le simulateur de vol.
Un tube vitré de 4,5 mètres de diamètre pour une hauteur d'une quinzaine de mètres s'élève au coeur de la pièce. À l'intérieur, on distingue les premiers clients du jour qui s'envolent avec l'aide d'un instructeur. Il y a même un participant en fauteuil roulant: «Cela doit être une sensation incroyable», remarque une observatrice.
Mais l'heure n'est plus à la discussion: le bip reçu à l'arrivée retentit. Il est temps de passer à l'action!
«Comme se jeter sur un coussin d'air»
C'est Olivier Longchamp, dit «Oli» qui sera notre instructeur et qui nous guidera dans le tube. Première étape: l'équipement. Le groupe est invité à déposer ses valeurs dans un casier. «Attention, pensez bien à enlever tous vos bijoux», prévient Olivier. On s'en doutait, mais là c'est sûr: ça va secouer.
On passe ensuite à l'équipement. Tout le monde reçoit un casque, des lunettes très serrées et une combinaison ample à porter par-dessus ses vêtements. Il faut penser à faire passer la sangle du pantalon sous le pied avant de rechausser ses baskets, afin que tout tienne bien en place une fois dans «les airs».
Championnats suisses: une équipe en or!
Real Fly
Lors des Championnats Suisses d'Indoor Skydiving qui ont eu lieu les 8 et 9 mars à Winterthour, l'équipe de RealFly a raflé la totalité des titres dans presque toutes les disciplines. La 1ère place en Vol Relatif pour Eric Planelles et son équipe, la 1ère place en Freestyle pour Olivier Longchamp, la 1ère place en SOLO SPEED pour Benjamin Guex et la 3ème place en Dynamic 2 way pour Julien Amerant et Benjamin Guex.
Dûment accoutrée, la petite équipe composée de nos deux journalistes, ainsi que de papas et de leurs enfants -les mamans n'ont pas tenté l'expérience- passe en salle d'instruction. Là, Olivier explique aux participants les postures à adopter une fois à l'intérieur du tube.
«Je serai déjà dedans. Vous aurez le droit de vous lever pour me rejoindre quand votre nom s'affichera», prévient l'instructeur. À l'entrée, il faudra lever les bras et se laisser tomber dans la soufflerie. «C'est comme se jeter sur un coussin d'air. Vous ne le verrez pas, mais vous le sentirez», ajoute Oli.
En arc de cercle dans la salle, tout le monde mime avec application la position adéquate pour «voler» de manière stable dans le tube: les bras levés, les mains à plat, le regard vers le haut, le ventre en avant et les jambes légèrement recourbées. Une position de «banane», résume le passionné de parachutisme, qui est aussi champion du monde 2022 d'«Indoor Skydiving» en équipe.
Il convient aussi d'apprendre quelques gestes simples afin de pouvoir communiquer dans le feu de l'action. Lorsqu'Oli mettra l'index et le majeur en «V», il faudra étendre les jambes. Le même geste avec les doigts pliés: plier les jambes. L'index vers le haut: lever la tête. Vers le bas: baisser la tête. Et évidemment, le pouce dirigé vers le bas signalera un problème.
On monte à 15 mètres?
Enfin arrive LE grand moment. Au menu: quatre «vols» d'une minute chrono. De nos deux journalistes, c'est le nom de Valérie qui s'affiche en premier. Sans se démonter, nos deux journalistes se succèdent dans le tube. Elles doivent trouver leur équilibre, chacun de leurs mouvements, même infime, a un impact. Le but: parvenir à «flotter» toutes seules quelques secondes, sans qu'Oli leur tienne la main.
Alizée parvient à «voler» seule, sans l'aide de l'instructeur.
Dans la soufflerie, la pression est forte, il n'est pas aisé pour Valérie de trouver son équilibre.
Alizée parvient à «voler» seule, sans l'aide de l'instructeur.
Dans la soufflerie, la pression est forte, il n'est pas aisé pour Valérie de trouver son équilibre.
Si la communication n'est pas aisée avec le bruit de la soufflerie, les regards et les sourires échangés après chaque passage dans le tube en disent long: c'est une vraie partie de plaisir! Pour le dernier vol, la possibilité est offerte aux participants de s'envoler avec l'instructeur jusqu'au sommet du tube, soit à un peu moins de 15 mètres du sol.
Si Valérie et Alizée ne comptaient pas se lancer dans ce grand saut, elles se ravisent au dernier moment et les voilà emportées dans un vertige ascensionnel. «Nous avons bien fait de le faire, sinon nous l'aurions regretté», s'enthousiasme Alizée Liechti en ôtant son casque à l'issue de l'expérience. «Cette sensation de voler, c'est génial, incroyable», confirme Valérie Passello.