Hefenhofen Le procès s'ouvre sur l'affaire des maltraitances d'animaux 

gf, ats

1.3.2023 - 10:00

Le procès de l'affaire de maltraitance de chevaux et d'animaux de rente de Hefenhofen (TG) s'est ouvert mercredi matin à Arbon (TG). Un agriculteur de 54 ans est accusé d'avoir négligé et maltraité ses animaux durant des années.

Des chevaux de l'exploitation de Hefenhofen (TG) ont été vendus aux enchères en été 2017 (archives).
Des chevaux de l'exploitation de Hefenhofen (TG) ont été vendus aux enchères en été 2017 (archives).
ATS

Keystone-SDA, gf, ats

Le Ministère public thurgovien reproche au prévenu d'avoir détenu les animaux dans des espaces beaucoup trop petits. Certains étaient sousalimentés et extrêmement sales. De plus, ils n'avaient pas accès à l'air libre.

Selon l'acte d'accusation, l'agriculteur a donné des coups de bâton à des chevaux, lorsque ces derniers refusaient de monter dans des véhicules. En outre, il n'aurait pas fait venir de vétérinaire lorsque des animaux étaient blessés ou malades. Il les aurait même traités sans ménagement malgré le fait qu'il savait qu'ils souffraient et étaient sous stress.

Vente illégale de viande

Les autorités thurgoviennes ont fermé et évacué l'exploitation en août 2017 en raison de l'état catastrophique de celle-ci. Des chevaux de l'exploitation ont été vendus aux enchères dans la foulée.

Une affaire de commerce illégal de viande s'ajoute aux accusations. Deux co-accusés sont jugés dans ce cadre. Ils auraient vendu en fraude des porcelets malades au principal accusé sans les soumettre à un contrôle vétérinaire. L'agriculteur les aurait ensuite abattus et aurait vendu leur viande à une boucherie.

Ex-haut fonctionnaire en cause

Le principal accusé est récidiviste. Malgré une condamnation précédente pour des faits antérieurs à ceux jugés d'ici au 21 mars par le Tribunal de district d'Arbon (TG), il a pu continuer à détenir des animaux.

L'ancien directeur de l'office vétérinaire cantonal, entretemps retraité, est sous le coup d'une autre procédure pénale pour avoir omis d'appliquer des mesures répressives décidées par les autorités et pour avoir annoncé à l'avance les visites de contrôle qu'il a effectuées sur l'exploitation.