Pénurie de chauffeursPénurie de chauffeurs: 900 élèves alsaciens privés de bus scolaires
ATS
3.9.2021 - 07:45
Keystone-SDA
03.09.2021, 07:45
03.09.2021, 08:01
ATS
Environ 900 élèves alsaciens sont privés depuis jeudi, jour de la rentrée des classes, et jusqu'à nouvel ordre, de ramassage scolaire en raison d'une «pénurie» de chauffeurs de bus chez l'opérateur Keolis. La Région Grand Est évoque une «situation de crise».
«On estime à environ 900 le nombre d'élèves», collégiens et lycéens, «qui n'ont pas de solution de transports» publics dans le département du Bas-Rhin, et «900» autres «qui ont une solution» mais avec des horaires «perturbés», a indiqué à l'AFP David Valence, vice-président de la région en charge des Transports.
Sollicité par l'AFP, Keolis n'avait pas répondu en début de soirée. «En raison de difficultés structurelles de recrutement dans le secteur du transport, le réseau Fluo Grand Est 67 fait face à une pénurie de conducteurs chez ses transporteurs», indique sur son site internet le réseau de transports en commun régional.
Au total, 23 lignes sont affectées, principalement dans le nord du département, selon la même source.
Selon M. Valence, l'exploitant Keolis, filiale de la SNCF, a informé «vendredi» la région de cette situation et depuis, «on a travaillé à des solutions», par exemple en essayant de voir «s'il y avait des liaisons ferroviaires qui pouvaient se substituer» aux bus et en proposant un système de «coupon» de transport pour les élèves pouvant prendre le train.
Ces coupons devraient être adressés aux familles concernées «en début de semaine prochaine», a-t-il estimé. «On est aussi en train de mobiliser des réseaux régionaux dans d'autres départements» du Grand Est «pour essayer de voir s'il y a des gens qui pourraient faire des missions», a-t-il encore ajouté.
L'élu n'était toutefois pas en mesure jeudi soir de préciser quand la situation reviendrait à la normale. «La priorité qui est la nôtre, c'est évidemment de travailler sur les 900 élèves qui n'ont aucune solution de transports», notamment «ceux en zone rurale», a-t-il insisté.
«Il faut que Keolis (...) essaye de dégager des moyens, y compris humains, pour trouver une solution de transports en priorité» pour ces élèves, a-t-il insisté.